La Renarde et les Sept Grenouilles

Story by Black Switch on SoFurry

, , , ,

#3 of Anthro Fairy Tales

Cette histoire constitue la troisième partie du cycle "Anthro Fairy Tales".


Il était une fois une jeune mère grenouille qui vivait avec ses sept enfants dans une maison proche d'une forêt. Un jour, elle leur dit : -- Je dois aller faire des commissions ; et je ne puis vous emmener. Promettez-moi de n'ouvrir à personne. Et surtout, méfiez-vous de la renarde. Vous la reconnaitrez grâce à sa voix douce comme de la soie et à ses pattes noires.

Ayant dit ces mots, Mère Grenouille enfila son châle, prit son panier, et se mit en route. Cachée derrière un arbre, la renarde comprit que les enfants étaient seuls. Un large sourire aux lèvres, elle s'approcha furtivement de la maison et regarda à la dérobée par une fenêtre.

À travers la vitre, la renarde s'aperçut que Mary, James, Kirk, Sam, Amy, Sarah et Megan étaient tous occupés à briquer la cuisine. Il leur fallait parfois se pencher en avant où se mettre à quatre pattes pour atteindre certaines surfaces ; ce qui offrait à la renarde une appétissante vue sur l'arrière des pantalons des trois garçons, ou sur les bloomers des quatre filles. Et cela faisait briller ses yeux de plaisir.

Lorsque les grenouilles eurent fini le ménage, tous se rendirent dans l'entrée pour jouer ensemble. La renarde frappa à la porte, et dit de sa voix la plus tendre : "Ouvrez, les enfants. C'est moi ! Votre maman ! Je suis déjà de retour ; et j'ai acheté plein de bonnes choses pour vous. -- Tu n'es pas notre mère ! crièrent les grenouilles. Elle a une voix naturellement tendre ; et ta voix semble bien trop douce. Tu es la renarde."

Furieuse, la renarde rentra chez elle. Après avoir passé un bon moment à réfléchir, elle frappa à la porte, et dit : -- Ouvrez, les enfants. C'est moi ! Votre maman !

La voix était tendre, mais les grenouilles n'avaient pas confiance : -- Montre-nous ta patte droite par la fenêtre, dirent-ils.

Souriante, la renarde s'exécuta : -- Tu vois ! crièrent les grenouilles. Tu n'es pas notre mère ! Elle a des pattes vertes ; et les tiennes sont noires. Tu es la renarde.

Dépitée, la renarde rentra chez elle. Là, elle fabriqua une fausse patte de grenouille, qu'elle enfila sur sa patte droite. Lorsqu'elle revint chez les grenouilles, ces derniers lui demandèrent la même chose que la dernière fois ; convaincus en apercevant la patte verte par la fenêtre, ils décidèrent de lui ouvrir. Lentement, Mary ouvrit la porte.

Hélas ! Ce n'était pas leur mère qui se tenait derrière, mais la renarde : -- Vite ! hurla Mary à ses frères et surs. Cachez-vous !

À la vue du sourire de la renarde, toutes les grenouilles détalèrent à travers la maison. James se cacha dans un tonneau, Kirk dans le lit de leur mère, Sam dans la cave, Amy sous une table, Sarah dans une armoire, et Megan dans un coffre. Finalement, Mary se cacha dans l'horloge. Les cherchant, la renarde entendait leur respiration. Elle découvrit Megan, et l'avala d'une bouchée. Puis vinrent Sam, James, Amy, Sarah et Kirk.

Sentant que son ventre était plein, la renarde s'en alla. Une heure plus tard, Mère Grenouille revint ; et son panier regorgeait de bonnes choses. Voyant la porte ouverte, elle entra. Consternée par le désordre qui régnait, elle sentit les larmes lui monter aux yeux. Elle posa son panier sur la table de la table de la cuisine, et appela ses enfants par leurs noms en sanglotant. Mary sortit de l'horloge, et lui raconta ce qui s'était passé.

Mère Grenouille prit un livre, le feuilleta, et avec l'aide de sa fille, prépara un flacon de vin émétique.

Mère Grenouille se rendit ensuite à la maison de la renarde, puis, après avoir discuté avec elle pendant quelque temps, lui fit discrètement boire le contenu du flacon. Sentant bientôt son ventre lui faire mal, cette dernière se précipita au-dehors.

Prise de convulsions, la renarde recracha James, Kirk, Sam, Amy, Sarah et Megan. Titubant, elle tomba dans un lac profond et se noya.

Sachant qu'ils n'auraient plus rien à craindre d'elle, Mère Grenouille et ses enfants regagnèrent leur maison. Désormais, ils coulèrent des jours heureux tous ensemble.