Morbiyus chapter 5

Story by MatthewBlackCat on SoFurry

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#5 of Morbiyus


Cette fois, le knot avait trop gonflé pour sortir. Ça ne faisait pas mal à Matthew, ils étaient juste coincés. Ils s'allongèrent sur le côté, et Matthew s'endormit. Quand Yegor débanda, il n'osa pas sortir de peur de le réveiller, aussi attendit-il que son sexe rentra de lui-même dans son fourreau. Après presque deux heures d'attente, il se leva, alla se doucher, puis se prépara un café. Il commençait à faire nuit. Ce soir-là , Yegor reçut un appel, puis laissa tomber son téléphone au sol. Il ne réveilla pas son amant, mais prépara sans bruit une valise.

Matthew fut réveillé par Yegor, qui était très triste. Il lui demanda ce qui se passa.

« C'est horrible. Un... Un accident de voiture. Ma mère, mon père, et un oncle. Plus personne... »

Son accent fut plus fort que jamais, et il fondit en larme à la fin de cette phrase. Il serra Matthew dans ses bras, assis sur le bord du lit. Il disait quelques phrases russes, pleurait, et embrassait son amant. Il lui dit qu'il allait partir en Russie un mois ou deux. Matthew le serra à son tour dans ses bras, le suppliant de rester, qu'il serait bien ici. Yegor lui promit qu'il reviendrait au plus tard dans deux mois. Il réussit à calmer un peu Matthew, puis se calma à son tour. Il lui dit qu'il l'amènerait au travail, et qu'il partirait ensuite à l'aéroport. Ils s'habillèrent tristement, et Yegor l'accompagna au travail. Devant le bâtiment enneigé, il l'accompagna jusqu'à l'entrée, et l'embrassa au hall, sous l'.."il mauvais de l'homophobe. Il laissa s'échapper un soupir, une insulte, que Yegor entendit. Furieux, il alla voir le loup et le souleva contre le mur, son accent revint.

« Il y a un problème, cam'rade ? Dit-il.

_N-non, m-mais... Lâchez-moi !

_Si j'apprends encore une fois que tu l'emmerdes, je te ferais disparaître.

_Au secours !

_Il n'y a personne pour les salauds de ton espèce. Retourne bosser, connard. »

Yegor le lâcha, sous le regard terrifié de Matthew.

« Je vais avoir des ennuis, dit ce dernier.

_Je te promets que non, dit-il. Au pire, tu perdras ton boulot, et après ? Je suis riche.

_T'en vas pas, j'ai peur...

_Je serais là plus tôt que tu ne le penses, dit-il en caressant son museau. »

Ils s'embrassèrent de nouveau, et Yegor partit. Cathy avait assisté à la scène, et alla voir Matthew.

« Il est pas mal, ton russe... Mais effrayant.

_Il vient de lui arriver quelque chose d'affreux. Moi-même je ne l'ai jamais vu comme ça.

_Viens pas m'aider surtout ! Cria le loup à Cathy.

_Tu sais marcher sans mon aide je crois ! » Lui cria-t-elle en retour.

En effet, comme l'avait dit Yegor, personne n'alla aider cet homme. Personne n'éprouva la moindre sympathie, il n'avait eu que ce qu'il méritait. Matthew passa la journée seul, apeuré, et triste. Ce fut la pire journée de sa vie, à guetter le retour de l'homophobe. Il ne vint pas, et Shad le raccompagna. Matthew lui raconta tout, les larmes aux yeux. Il ne voulait absolument pas perdre Yegor. Shad tenta tant bien que mal de le réconforter, mais rien n'y parvint. Devant chez lui, à cause du stress accumulé durant la journée, Matthew se réfugia dans les bras de son ami en larmes. Puis il rentra chez lui, et ouvrit le placard d'alcools.

Une semaine passa, où Matthew ne cessa de boire, et exprimait son mal-être à Yegor qui l'appelait tout les soirs. Il ne lui disait pas qu'il buvait. Un soir, Yegor, attristé, lui dit que s'il le trompait durant ce mois-ci, ce serait comme si de rien ne s'était passé, que ce mois serait une parenthèse dans leur couple. Matthew fut d'abord dégoûté de cette « autorisation », mais finit par en profiter tous les soirs. A chaque nuit un homme différent. Matthew essayait de paraître fort, mais il devenait une loque. Il finit bientôt les bouteilles, et dû s'arrêter de boire. Il dormait tout le temps, et s'il ne dormait pas, c'était pour coucher avec un parfait inconnu. Un matin, Shad et Vince tapèrent à la porte. Matthew, nu, alla leur ouvrir péniblement.

« Mec, on a trouvé un truc. »

Matthew paraissait étrangement content, et beaucoup moins pudique. Shad le fit remarquer.

« T'as pris quoi, là ?

_Rien, je passe à autre chose !

_Quoi ? Tu ne quittes pas le russe quand même !

_Non, je me sens juste de bonne humeur ! »

Les deux frères se regardèrent, avec un air de dire qu'il avait pris quelque chose. Or, pour une fois, il avait réellement rien pris. Et personne dans son lit. Ils s'assirent autour de la table, Matthew resta debout, appuyé sur un élément de cuisine. Les jumeaux parurent gênés. Shad sortit un papier, une sorte de tract.

« Lis, tu nous croira pas si on te le disais. »

Matthew prit le papier. Cela parlait d'une académie basée sur des choses sexuelles que Matthew ne comprenait pas. Mais il se mit a rire en voyait qu'il était écrit que certain avait un pouvoir sexuel, qu'il y avait une histoire de bien et de mauvais. En haut du papier, il y avait le nom de l'agence, « l'Agence Morbiyus ».

« On est sérieux, mec...

_Arrêtez vos conneries, vous avez pris quoi, cette fois ?

_On boit pas, nous. »

Cette remarque déplut énormément à Matthew. Il posa ses mains sur la table, et dit calmement :

« Pour une fois, je n'ai pas bu. Ne m'y amenez pas.

_Mais ça existe, on l'a vu de nos propres yeux !

_Une mauvaise blague bien orchestrée.

_Mais...

_Je veux une preuve, là , tout de suite. »

Les jumeaux se regardèrent. L'un deux souffla.

« Et bien, on en a pas, nous.

_Bien ! Alors n'essayez pas de me rouler sur une histoire pareille.

_Toi, t'en as un.

_Bon si c'est pour me prendre pour une imbécile, sortez.

_On t'as jamais connu comme ça... »

Matthew parut soudain plus calme, triste, un peu comme avant la rencontre avec Yegor.

«Sortez, dit-il.

_Pourquoi ?

_Vous gâchez tout.

_Hein ?

_J'essayais d'être heureux, pour une fois ! Sortez ! »

Les jumeaux sortirent, laissant Matthew s'asseoir seul. Il dit, à voix haute, que Yegor lui manquait beaucoup trop. Il se leva, prit le papier posé sur la table, et le jeta. Il se dirigea vers l'élément de cuisine, ouvrit une porte, puis la dernière bouteille qui restait. Il but un verre, puis laissa s'échappe une larme. Ironie du sort, c'était la vodka de Yegor. Il la rangea pour prendre une autre bouteille, après avoir savouré le verre comme s'il s'agissait d'une boisson divine. Ils avaient tout fait flancher. Il alla dans sa chambre, et s'allongea, peu après, le téléphone sonna. Il attendit un peu avant de répondre.