Invasion : alternative part 5

Story by Grand_Alezan on SoFurry

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#5 of Invasion : alternative


Cinquième partie : Visite embarrassante

Le lundi suivant Stéphanie avait une mine beaucoup plus souriante. Le collègue qui l'avait invité au combat le vendredi soir vint s'excuser pour les désagréments qu'il avait causés. Cela ne se fait pas trop d'envoyer son supérieur au poste de police, surtout quand le supérieur en question est la présidente de la société pour laquelle on travail. Mais Stéphanie lui pardonna facilement. C'était en quelque sorte grâce à lui qu'elle avait retrouvé Alan. D'ailleurs il fut très étonné de constater que Stéphanie avait le sourire. Ses autres collègues firent la même observation. Forcement, ça ne fit pas taire les ragots qu'il y'avait à propos de Stéphanie, bien au contraire. On peut dire que ça mettait un peu d'animation dans le service.

Pour Stéphanie la journée fut interminable. D'une part il y'avait l'attente insupportable de retrouver enfin Alan et d'autre part les questions de plus en plus insistante de la part de son amie. Mais Stéphanie ne lâcha rien. Alan restait son petit secret à elle et tant pis si les autres ne comprenaient pas ses changements d'humeurs soudain et inexpliqué. Certains imaginaient même qu'elle était enceinte.

Naturellement ce soir là elle ne traîna pas au bureau, espérant qu'on ne tarde pas trop pour lui ramener son étalon. Elle rentra chez elle, se mit un peu à l'aise tout en restant présentable, ne sachant pas trop qui accompagnerait Alan, et commença la longue attente.

Stéphanie mourrait d'envie d'appeler le commissaire pour savoir quand elle reverrait enfin son equinhaur chéri mais elle craignait de le déranger avec ses histoires de coeur. Toutes excitée, elle n'arrêtait pas de tourner en rond. Finalement elle se servit un petit verre d'alcool, mit sa musique préférée et s'assit sagement sur le divan. Elle s'était endormie quand l'interphone la réveilla. Stéphanie fut débout d'un bon et se précipita vers la porte.

Alan était là, sur le pas de la porte. Stéphanie ne fit même pas attention à qui l'accompagnait. Elle lui sauta littéralement dans les bras, enroulant ses jambes autour des hanches du jeune étalon et le couvrant de baiser. Alan la réceptionna comme il pu, manquant de tomber à la renverse, puis la serra fort dans se bras.

  • Mon amour ! Comme tu m'as manqué.

  • Vous m'avez énormément manqué aussi maîtresse. Je suis si content de vous prendre à nouveau dans mes bras.

  • Tu n'imagines pas à quel point j'ai eu peur pour toi !

  • C'est finit maintenant, je suis à vous pour toujours.

  • Hum ! Bonsoir mademoiselle... fit le commissaire Lacour afin de se manifester.

  • Oh ! Bonsoir commissaire ! Désolée, je suis si contente de retrouver mon cher étalon que je ne vous avais même pas remarqué.

  • Ce n'est pas grave, je comprends tout à fait.

Stéphanie remit les pieds au sol mais ne lâcha pas son étalon immédiatement, comme si elle avait peur qu'on lui enlève à nouveau.

  • Bon, il ne me reste plus qu'à vous souhaiter une bonne soirée alors...

  • Ne me dites pas que vous êtes encore en service et que vous ne pouvez pas entrer cinq minutes le temps de prendre un verre. Même si vous me devez une semaine de dépression, je peux quand même vous remercier de me ramener mon étalon.

  • Si vous voulez, ça me fait d'ailleurs très plaisir de vous le ramener vous savez. A ce sujet je dois aussi vous parler de certaines petites choses...

  • Vous m'expliquerez tout ça devant un petit verre alors.

Sur le coup ça ne l'avait pas marquée, mais en entrant Stéphanie constata qu'Alan était habillé. Il ne portait plus la combinaison qu'il avait dans sa cellule, mais un pantalon à pince noir et une chemise blanche. Ainsi vêtu il faisait très "classe", encore plus viril que nu. L'inconvénient de cette tenue c'est que pour Stéphanie elle rendait l'étalon encore plus excitant, et elle mourrait d'envie de lui enlever pour se frotter contre son soyeux pelage.

  • Mais dis donc mon beau, tu sais que t'es trop mignon habillé comme ça ? lui dit-elle en lui mettant une main aux fesses.

  • Merci maîtresse, c'est le commissaire qui me les a donné.

Ils passèrent au salon et Stéphanie servit un verre à chacun.

  • Je peux faire quelque chose pour vous maîtresse ? s'enquit alors Alan.

Stéphanie ne répondit pas, mais elle lui fit signe de venir s'asseoir à côté d'elle. Ce qu'il fit sans attendre. A peine fut-il installé qu'elle se colla contre lui. Ils avaient l'un comme l'autre un grand besoin de tendresse et de câlins. Alan comprenait parfaitement l'impudeur de sa maîtresse. Il lui prit doucement la main pour la tenir dans la sienne et d'essayer par ce contact de lui manifester toute l'affection qu'il avait pour la jeune femme.

Stéphanie était heureuse de constater que leur séparation, certes courte mais bien réelle, n'avait pas affecté leurs sentiments respectifs. Elle retrouvait son étalon plus affectueux et plus attentionné que jamais et rien ne pouvait lui faire plus plaisir que le simple fait d'être contre lui. Elle regrettait presque que leur relation n'ait été au départ que purement sexuelle. Bien sûr des sentiments très intenses et un attachement profond à l'autre avaient très rapidement émergé de leur relation ; mais qu'en aurait il été s'ils avaient pris plus de temps pour se découvrir ? S'ils avaient basé leur relation sur les sentiments avant de la baser sur le sexe ? Stéphanie ne regrettait pas cette période mais elle s'interrogeait sur l'issue des alternatives qui s'offraient à elle à ce moment là. Elle se demandait si cette séparation puis leurs retrouvailles n'étaient pas justement l'occasion d'un nouveau départ.

Stéphanie voulait montrer à Alan qu'elle l'aimait vraiment, pour lui-même et non pas pour ses performances sexuelles, qu'à ses yeux il était bien plus qu'un esclave ou qu'un jouet ou même un amant. Elle savait qu'il savait tout ceci, mais en même temps elle en doutait. Elle cherchait le meilleur moyen pour le lui montrer. Elle devait avant tour réprimer sa grande envie de faire l'amour avec l'étalon pour se concentrer uniquement sur les sentiments. Selon elle, son désir polluait son jugement et l'empêchait de montrer à Alan à quel point elle l'aimait.

Pendant ce temps le commissaire Lacour continuait ses explications, que Stéphanie écoutait d'une oreille distraite, perdue dans ses réflexions. Il lui rappelait la mission officielle de sa brigade. Il lui parla aussi d'une association de défense des Equinhaurs car il profitait de son poste pour mener à bien aussi certains de ses objectifs personnels.

Il n'avait pas d'instructions particulières quant au traitement à réserver aux equinhaurs confisqué. Quand il avait posé la question à ses supérieurs on lui avait répondu de faire pour le mieux. C'est ainsi qu'étant membre de l'association pour la défense des equinhaurs, il avait décidé d'impliquer cet organisme dans sa mission. Les soins, les repas et tous les frais liés aux equinhaurs retenus en captivité après leur saisie étaient pris en charge par cette association. Ensuite, rien ne lui interdisait de rendre l'equinhaur capturé. Dans ce cas, il avait simplement à respecter une période de quarantaine et à procéder à un bilan médical afin de s'assurer qu'il ne compromettait pas la santé de la population humaine. Là encore, c'était l'association qui prenais en charge ces frais. En fait le commissaire Lacour cherchait à convaincre Stéphanie plus ou moins subtilement d'adhérer à cette association, lui faisant comprendre qu'il y'aurait sans doute beaucoup d'autres equinhaurs à rendre à leurs propriétaires malheureux.

Stéphanie comprit parfaitement le message. Mais elle n'était encore pas tout à fait prête à s'impliquer dans ce genre d'oeuvre. Pour l'instant elle ne voulait pas que son nom soit associé à la cause equinhaur, même si elle mourrait d'envie de faire quelque chose pour eux. La discrétion primait. Elle demanda cependant les coordonnées bancaires de cette association et promis au commissaire de lui faire un gros virement afin d'aider sa cause. Celui-ci la remercia chaleureusement mais insista aussi sur le fait que Stéphanie, lorsqu'elle se sentirait prête, devait s'inscrire. Associer son nom, en qualité de cadre important d'un grand groupe transmondial, à leur organisation aiderait beaucoup leur cause au moins autant que tout l'argent qu'elle voudrait bien donner.

Enfin, le commissaire Lacour pris congé.

  • Je vous renverrais les vêtements que vous aviez donné à Alan, dit-elle en lui serrant la main.

  • Gardez les, c'est un cadeau ! Pour essayer de me faire pardonner pour tout le chagrin que je vous ai causé.

Stéphanie pu enfin se retrouver seule avec son étalon adoré. Alan, en esclave bien dressé, était en train de débarrasser la table quand Stéphanie revint après avoir accompagné le commissaire jusqu'au parking. Elle se lova alors tendrement dans ses bras.

  • Oh mon beau, j'ai eu si mal de ne plus t'avoir prêt de moi.

Il ne répondit rien. Alan comprenait parfaitement. Lui aussi avait été très malheureux de leur séparation. Heureusement on lui avait expliqué que puisqu'il n'avait pas été maltraité, qu'il n'en avait manifestement aucune trace et qu'il avait envie de retourner auprès de sa maîtresse alors il la retrouverait à l'issue de sa période de quarantaine. Pour lui ça avait donc été un peu moins dur à supporter, beaucoup moins angoissant surtout, bien que par instinct il n'avait pas trop confiance en la parole des humains.

Il se fit très tendre, caressant et embrassant affectueusement la jeune femme. Silencieusement, Stéphanie se mit à pleurer, de bonheur cette fois-ci.

Petit à petit, la promiscuité de leurs corps et les caresses aidant, le désir montait doucement en eux. Stéphanie ne pleurait plus et déjà son esprit lubrique se réveillait. Elle caressait son étalon d'une manière beaucoup plus sensuelle, s'attardant surtout sur les zones érogènes du grand mâle. Elle était toujours aussi dingue de ses belles fesses bien fermes qu'elle ne se lassait pas de caresser et de masser. Alan ne restait pas inactif et en faisait de même.

Déjà il sentait son fourreau prendre du volume. Sans le pantalon et sa ceinture il banderait déjà, c'est certain. Ce petit détail n'échappa pas à Stéphanie qui connaissait bien le corps de son amant et ses réactions. Comme par effet boule de neige, de savoir qu'elle excitait Alan l'échauffait elle à son tour. Il était temps de calmer le jeu sans quoi elle se voyait déjà emmanchée sur le braquemart chevalin sans prendre le temps de savourer leurs retrouvailles.

Stéphanie avait une telle envie, un tel désir pour son étalon qu'il lui faudrait beaucoup de volonté pour tenir la promesse qu'elle s'était faite.

En même temps il était si simple de sombrer dans le délire orgasmique qu'il pouvait provoquer à grands coups de reins fermes et puissants qu'elle n'était pas certaine de vouloir vraiment tenir cette promesse. Avant que son esprit ne déraille et qu'elle se laisse aller, Stéphanie voulait quand même faire savoir à Alan qu'il n'y avait pas que l'abstinence qui avait rendu son absence difficile à supporter.

  • Excuse moi mon grand... commença t'elle alors qu'elle déboutonnais la chemise de l'étalon.

  • Ce n'est rien maîtresse, je sais que vous n'y êtes pour rien, répondit Alan qui ne comprenait pas encore pourquoi Stéphanie s'excusait.

  • Je m'excuse pour ça, mais aussi d'être une vraie dépravée qui ne sait pas tenir une heure sans te sauter dessus. Je ne voudrais pas que tu croies que je tiens à toi uniquement pour le cul. Je t'aime vraiment Alan, je t'aime de tout mon coeur... dit-elle avant d'enfouir son visage dans le pelage de la poitrine de son étalon.

  • Je sais tout ça, vous n'avez pas besoin de le dire. Ce sont des choses qui se sentent tout simplement parce que ces sentiments sont réciproques. Il n'existe pas de mot assez fort pour vous dire à quel point je vous aime. Et si vous êtes une dépravée alors il n'existe pas non plus de mot pour dire à quel point je suis débauché...

  • Ah oui ? tu crois être plus pervers que moi ? s'insurgea Stéphanie en débouclant la ceinture de l'equinhaur.

  • Je le suis autant que ma maîtresse en a envie, déclara-t-il avant de coller ses lèvres à celles de la jeune femme.

Tout en continuant de se caresser et de s'embrasser, ils se dévêtirent mutuellement. Ils furent bientôt nus, le membre viril d'Alan complètement tendu et coincé entre leur deux corps surchauffés d'excitation.

  • Allonges toi sur le canapé mon beau, invita-elle finalement après de longues minutes de caresses.

Après un dernier baiser langoureux, Alan s'exécuta et se coucha sur le dos.

  • Tournes toi sur le ventre.

Là encore, le jeune étalon obéit sagement. Il s'allongea sur le ventre, les mains sous les ganaches et attendit la suite des événements, une peu contrarié de ne plus pouvoir participer activement. Stéphanie l'enjamba et s'assit accroupie sur les fesses de son amant. Elle se mit ensuite à lui masser les épaules et le dos.

  • Maîtresse ? Ça ne devrait pas être à moi de vous masser ? vous avez du avoir une dure journée de travail.

  • Ne t'en fais pas pour ça mon grand, lui dit-elle tendrement. Laisses toi aller. Rien ne peut me faire plus plaisir que de m'occuper de mon étalon chéri.

Alors Alan s'abandonna au plaisir du massage. Sous son ventre son membre gonflé à bloc commençait à inonder de mouille son pelage, ainsi que le divan. Une autre partie de son corps s'humidifiait aussi, mais pas de son fait. Stéphanie était peut-être encore plus excitée que lui et sa cyprine commençait à couler sur la base de la queue de son equinhaur. Il se sentait souillé par sa maîtresse, cela accentuait son sentiment de soumission et faisait grimper sa libido en flèche. Alan n'était pas sûr de pouvoir tenir bien longtemps. Déjà son gland s'était engorgé de sang et il se sentait au bord de l'éjaculation.

  • Dis donc mon beau, on dirait que la captivité t'a bien profité. J'ai l'impression que tu es moins maigre que la semaine dernière. Remarqua Stéphanie.

  • Oui maîtresse, vous avez raison. J'ai été bien nourrit...

Stéphanie ne le massait plus. Elle s'était couchée sur lui et lui caressait voluptueusement les hanches. Il sentait toujours la mouille de la jeune femme lui dégouliner sur la base de la queue pour venir désormais lui humidifier l'anus.

  • Maîtresse ?

  • Oui mon grand ?

  • On pourrait faire une petite pause s'il vous plait ?

  • Oh je t'écrase ! désolée ! dit-elle en se relevant.

  • Non ce n'est pas ça, j'aime beaucoup vous sentir sur moi, mais je suis trop excité, je vais tacher votre beau canapé.

  • Si ce n'est que ça ce n'est pas grave ! Au contraire... dit-elle en riant. Et qu'est-ce qui t'excite comme ça ?

  • Vous maîtresse, répondit-il pudiquement.

  • Je suis sûr que je peux être encore plus excitante...

Stéphanie se rassit alors sur son étalon, sur ses jambes cette fois, et se mit à lui caresser les fesses. Elle adorait vraiment la belle croupe de son equinhaur. Alors elle se recoucha sur lui pour cette fois-ci frotter son visage sur les fesses bien ronde d'Alan. C'est là qu'elle senti sa propre odeur de femme excitée sur la queue de son mâle.

  • Oh mais ça y'est, j'ai trouvé ce qui t'excite tant mon cochon !

Insinuant la main sous la queue du jeune mâle, elle découvrit son orifice tout poisseux de cyprine. L'étalon releva la queue, exposant son cul à la vue de sa maîtresse.

  • Tu aimes que l'on s'occupe de ton petit trou, n'est-ce pas ? Je l'ai remarqué tout de suite le jour où je t'ai acheté.

Et comme pour le forcer à avouer elle introduit un doigt dans l'anus de son esclave. Il fut comme aspiré par l'orifice gourmant et bien graissé de l'étalon.

  • Arrêtez maîtresse, je vais jouir ! s'exclama-t-il.

  • D'accord, et si je fais ça ?

Stéphanie retira son doigt et posa une main sur chaque fesse de son mâle avant de plonger son visage sous la queue de l'étalon. Elle se mit à lui lécher amoureusement l'anus, caressant sensuellement du bout de la langue l'orifice doux et ourlé de son esclave. Stéphanie réalisait là un de ses gros fantasmes associés au jeune equinhaur. Il ne lui fallut pas longtemps pour sentir l'anus d'Alan se contracter violement sous sa langue et entendre l'equinhaur expirer bruyamment. Sous lui, un déluge de sperme s'était mêlé aux poils de son torse et avait souillé le divan. Stéphanie ne s'était pas arrêtée pour autant et continuait de le lécher un peu.

  • C'était bon ? Interrogea finalement Stéphanie.

  • Oui maîtresse, merci beaucoup.

  • Mmh ! Mon gros cochon, je t'adore ! dit-elle tendrement avant de s'allonger à nouveau sur lui.

  • A mon tour maintenant, déclara-t-il après un moment.

Alan l'invita donc à s'asseoir cuisses écartées sur le bord du divan. Il s'assit ensuite par terre devant elle, posa les pieds de Stéphanie sur ses épaules et de sa grosse langue douce et chaude se mit à lui lécher la vulve.

Au premier coup de langue Stéphanie se cambra et se mit à haleter, respirant bruyamment par la bouche. De temps en temps, la grande langue de l'equinhaur descendait plus bas que nécessaire afin de titiller à son tour l'anus de la jeune femme. Avant de sombrer définitivement dans le plaisir, Stéphanie les yeux mis clos, le regardait faire les yeux pleins d'amour. Par des oeillades discrète et presque timide, Alan lui rendait son sentiment passionné.

Se faisant plus insistant et plus précis, Alan s'occupait maintenant du clitoris de sa maîtresse. Il lui donnait de petits coups de langue rapide, faisant sombrer Stéphanie dans un orgasme mémorable. L'excitation à son paroxysme, la jeune femme mouillait tout ce qu'elle savait et un afflux ininterrompu de cyprine suintait de son sexe. Alan n'en perdait pas une goûte, léchant le liquide salé avec gourmandise. Régulièrement, il abandonnait le clitoris de sa maîtresse pour introduire sa langue musclée à l'entrée du vagin de Stéphanie.

La jeune femme avait perdu le dernier soupçon de volonté depuis longtemps. Elle s'était laissée tomber en arrière, affalée dans le divan, et les yeux fermés elle criait son plaisir en jetant la tête de gauche à droite et inversement.

  • Oui ! Oh oui ! Prends moi mon grand. Oh c'est bon ! répétait-elle sans cesse.

Mais Alan restait calme, il ne cédait pas aux suppliques de se maîtresse. L'empoignant fermement par les hanches et la taille il continuait de la lécher avec application.

Il continua de longues minutes puis décida de s'arrêter avant que sa maîtresse ne sombre dans la démence. A bout de souffle, Stéphanie peinait à retrouver ses esprits.

  • Ça va maîtresse ? S'inquiéta Alan.

  • Oh oui mon grand, c'est si bon...

Petit à petit Stéphanie retrouva ses forces et se redressa. Alan était resté à genoux assis sur ses talons devant elle, son sexe à nouveau fièrement érigé et suintant de liquide préséminal. Devant lui sur le sol, il y'avait une petite flaque de mouille.

  • Mmh ! Tu es en forme on dirait. Tant mieux, j'ai tellement envie de toi. Prends moi bel étalon... prends moi ! invita-t-elle.

Toujours à genoux, Alan se redressa pour présenter sa verge bien rigide face au sexe de Stéphanie. Avec douceur mais fermeté il la pénétra sans délais. Le vagin brûlant et humide de la jeune femme l'accueillit sans difficulté et avec gourmandise.

  • Oh oui Alan, c'est si bon. Supplia Stéphanie.

Il se mit à la limer, donnant de puissants coups de reins qui envoyèrent Stéphanie directement au septième ciel. Elle lui faisait désormais confiance, sachant qu'il savait parfaitement gérer la longueur de la pénétration et s'abandonna donc totalement pour encore plus de plaisir.

Après quelques minutes dans cette position, il la saisit par la taille et la souleva pour l'amener contre lui. Stéphanie fut un peu surprise mais se laissa faire sans rechigner, elle aimait lorsque l'equinhaur avait le contrôle total de la situation. Et alors qu'elle était toujours fermement empalé sur la verge de son étalon, ils tombèrent dans les bras l'un de l'autre. Elle enroula ses jambes autour des hanches de son mâle. D'un voluptueux mouvement de bassin, il continuait à la besogner fermement. Elle s'agrippa aux larges épaules d'Alan, et lui la saisit par les fesses qu'il écartait doucement, la forçant à lui offrir encore plus sa vulve. Stéphanie se laissa de nouveau emporté par le plaisir. Elle était si bien contre son equinhaur, à sentir sa chaleur de mâle l'envahir et sa grosse verge la pénétrer profondément. Elle criait à nouveau de plaisir, jouissant sans retenue.

Leurs lèvres se soudèrent et leurs langues se lièrent pour un long baiser baveux. Stéphanie adorait le goût de la salive de son étalon, elle adorait tout de son étalon...

Sa cyprine coulait le long de la hampe chevaline de son amant et imbibait ses testicules.

Un coup de queue plus violent que les autres la força à abandonner leur baiser pour qu'elle puisse crier son plaisir. Un deuxième suivit et finalement l'étalon la gratifia d'une copieuse ration de sperme bien au fond du vagin. Elle sentait la semence chaude l'envahir au plus profond de son être, et en même temps fuir de ses lèvres vaginales de tout côté autour de l'épaisse hampe de son amant. C'était l'extase totale. Il n'y avait qu'un equinhaur pour lui faire ressentir ce plaisir, et il n'y avait que Alan qui pouvait la rendre accro à cette sensation.

A bout de souffle elle reposa affectueusement sa joue sur l'épaule de son étalon. Alan fit de même, reposant tendrement son menton sur l'épaule de sa maîtresse.

Il restèrent ainsi un petit moment, puis Alan qui fatiguait du s'asseoir. Afin d'installer confortablement Stéphanie tout en restant planté en elle, car il savait qu'elle aimait ça, il s'allongea, couchant sa maîtresse sur lui. Le jeune couple finit par s'endormir dans cette position.

Ils se réveillèrent tard dans la soirée. Alan avait les poils collés par le sperme, Stéphanie n'était pas beaucoup plus présentable. Mais avant même de penser à se laver et à nettoyer toutes les saletés qu'ils avaient fait, ils pensaient surtout à manger.

Stéphanie leur prépara un rapide repas et Alan en élève appliqué l'observa faire avec attention. Il savait que bientôt ce serait à lui de réaliser ce genre de tâches. D'ailleurs il voulait être opérationnel à ce niveau le plus rapidement possible. Alan voulait devenir un esclave modèle, prêt à tout pour satisfaire sa maîtresse aussi bien sexuellement que matériellement. En retour de tout l'amour et du confort qu'elle lui apportait, c'était de son point de vue la moindre des choses que de se dévouer entièrement à elle.

Devenir l'esclave de Stéphanie ne ressemblait pas du tout à la vie idéale qu'il avait imaginée car cela surpassait ses rêves les plus fous.

Ils se rendirent ensuite à la salle de bain pour prendre une bonne douche.

  • Je ne sais pas pourquoi on se lave, c'est pour en remettre ! Déclara Stéphanie en riant.

En effet, elle avait remarqué que le fourreau d'Alan avait tendance à prendre régulièrement du volume et à laisser échapper son pseudo prépuce.

Ils se douchèrent en même temps, chacun lavant l'autre. Mais bien sûr ils ne fessaient pas que de se laver. Immanquablement les mains baladeuses de Stéphanie se promenèrent sur les testicules ou sous la queue de son étalon. Alan ne restait pas non plus inactif, et en savonnant généreusement la jeune femme il s'attardait plus que nécessaire sur ses seins ou ses fesses. Cambrant les reins, Stéphanie l'encouragea même à oser lui mettre un doigt dans le cul.

L'étalon s'y attarda un long moment, massant doucement l'orifice. Et ça l'excitait. Il ne fallut pas longtemps avant que son beau membre viril noir et rose ne se déploie à nouveau en une hampe bien rigide. Stéphanie l'enduit de savon et sous prétexte de le laver elle se mit à le masturber doucement. C'était aussi une manière d'encourager l'equinhaur à continuer la fouille rectale qu'il lui pratiquait un doigt profondément enfoncé dans l'anus.

  • On est de vrais obsédés tu ne trouves pas ? s'amusa Stéphanie.

  • Si maîtresse, mais c'est si bon...

  • Oh oui ! Avec toi c'est merveilleux, j'ai envie de me sentir plus cochonne que jamais.

Alors Stéphanie se retourna, lui présenta ses fesses et se pencha en avant en prenant appuis sur le mur. Pour Alan il n'y avait pas d'invitation plus claire. Il appuya sur sa verge afin de la mettre à l'horizontale et la dirigea vers la croupe de la jeune femme. Stéphanie le laissa chercher un peu l'entrée de son vagin. Il était maladroit car la position et leur différence de taille ne lui facilitait pas les choses.

Alors qu'il était sur le point de trouver elle se cacha la vulve avec une main.

  • Non mon grand pas par là ! Dit-elle moqueuse. Je veux que tu fasses de moi une vraie cochonne prête à tout.

Alan comprit immédiatement de quoi elle voulait parler, mais ça ne lui semblait pas réalisable.

  • Vous êtes sûre maîtresse ? Je risque de vous faire très mal, répondit-il inquiet.

  • Mais non, fait doucement et tout ira bien. Ajoute un peu de savon pour que ça rentre plus facilement.

C'est alors se que fit Alan. Mais pour être sûr qu'il puisse la sodomiser sans lui faire trop mal, toujours persuadé qu'il était trop gros pour elle, il commença par la doigter généreusement. Stéphanie se laissait faire sans protester, attendant impatiemment que son grand étalon l'encule vigoureusement. Il mit du temps pour se décider, mais ne voulant pas faire trop attendre sa maîtresse il retira ses quatre doigt et posa son énorme gland sur l'anus de la jeune femme. Alan était très excité. La sodomie était un de ses grands fantasmes et à plusieurs reprises il avait secrètement rêvé de prendre sa maîtresse par le cul. Il pensait jusque là que ce n'était pas possible et voilà que la jeune femme décidait de lui prouver le contraire. Il appuya sa verge un peu plus fermement mais sans forcer. Stéphanie dandina un peu du derrière puis c'est elle qui vint accentuer la pression. Lentement, très lentement, elle s'empala sur le sexe de son esclave. Son anus s'était ouvert petit à petit, se dilatant à l'extrême pour avaler l'énorme gland équin. Alan ne bougeait pas, il se laissait faire, se contentant de faire en sorte que ça verge soit la plus rigide possible. Soudain, alors qu'il était presque entré en elle, son gland fut comme aspiré à l'intérieur. Stéphanie, surprise, pris une grande inspiration. Le plus dur était fait et elle n'avait même pas eu mal. Enfin elle connaissait la sensation d'avoir l'anus largement ouvert par une grosse bite de cheval. C'était encore meilleur que dans ses rêves et beaucoup plus agréable qu'un jouet.

  • Ça va ? s'inquiéta Alan.

  • Oh oui c'est bon... j'espère que tu aimes aussi car je risque de te le demander souvent.

Elle se sentait comme prisonnière de l'énorme verge, entièrement à la merci de son étalon en rut tout en ayant une sensation de plénitude complète. Stéphanie retrouvait toutes les sensations qu'elle appréciait dans la sodomie mais avec un facteur de dix, la taille et la forme de son amant y étant pour beaucoup.

  • Tu peux bouger en moi tu sais mon grand, invita Stéphanie.

Bien qu'excité comme jamais, Alan craignait plus que tout de lui faire mal. Alors timidement il se mit à pousser un peu sur sa verge pour la faire rentrer de quelques centimètres en plus. Il recula ensuite jusqu'à sentir la couronne de son gland buter contre le sphincter anal de Stéphanie. Il entra à nouveau, en ajoutant encore quelques centimètres. Ainsi il se retrouva bientôt planté dans le rectum de sa maîtresse jusqu'à la moitié de la longueur de sa verge. L'amplitude du mouvement leur provoquait une sublime caresse et la respiration de Stéphanie témoignait du plaisir qu'elle prenait dans cette pénétration inhabituelle. Elle allait maintenant à la rencontre d'Alan, reculant sur son sexe quand l'étalon poussait en avant. Stéphanie allait de plus en plus profond. Elle avait eu une drôle de sensation un peu désagréable à la moitié puis le plaisir avait été encore plus grand ensuite.

Alan n'en croyait pas ses yeux, il était rentré beaucoup plus profondément que lors d'une pénétration vaginale. Il ne manquait plus que quelques centimètres et il serait complètement planté dans la jeune femme.

Quelques va-et-vient plus tard, Stéphanie senti la douce peau des grosses bourses de son étalon venir lui caresser le périnée. Elle su alors qu'il était entièrement en elle et ça l'excita comme jamais. Stéphanie se sentait vraiment comme prisonnière de l'énorme verge de son equinhaurs et elle avait maintenant envie de le sentir jouir profondément en elle.

  • Tu aimes ça mon grand étalon ? demanda-t-elle entre deux soupirs

  • Oh oui maîtresse, c'est bon et excitant.

  • T'es vraiment un gros cochon, je t'adore ! Alors montre moi que tu aimes ça...

Alan compris immédiatement et la saisit fermement par les fesses. Il se mit ensuite à donner des coups de reins plus ferme et plus puissant que Stéphanie semblait apprécier. L'excitation et le plaisir étaient si grands qu'elle ne résista pas à l'envie de se masturber en même temps. La prochaine fois, à défaut d'un deuxième étalon, elle prévoirait d'avoir un bon gode à porté de la main. En attendait elle se triturait le clitoris comme une folle et se mit à gémir de plaisir.

Pour Alan non plus l'orgasme n'était pas très loin. Stéphanie senti le gland de son amant enfler en elle, encore mieux que lors d'une pénétration vaginale, et encouragea son étalon.

  • Oh oui Alan ! Vas-y mon grand c'est bon.

Quelque coup de rein plus tard, dans un grognement qui se transforma presque en hennissement, Alan répandit sa semence en elle.

  • Merci maîtresse, c'était vraiment bon, dit-il après avoir un peu reprit son souffle.

  • On le refera alors car moi aussi j'aime beaucoup... mais là j'ai un problème, j'espère que tu te sent en forme pour me refaire l'amour encore une fois. Je suis tellement excitée que sinon je vais vraiment te violer.

Alan ne répondit rien, ne voulant pas trop s'avancer sur ses exploits sexuels. Trois fois d'affilé, ils l'avaient déjà fait lors de leur premier week-end ensemble. Après une semaine d'abstinence il pourrait certainement recommencer cette performance.

Ils terminèrent de se laver avant d'aller bien vite se coucher. Alors, bien au chaud sous la couette, ils refirent l'amour longuement avec toute la tendresse et la passion dont Alan avait le secret.

Le lendemain, ses collègues furent contents de constater que Stéphanie n'avait pas perdu sa bonne humeur. Ils renoncèrent à comprendre la raison de son bonheur et donc celle de sa période de déprime. Les semaines passèrent, mais rien ne semblait pouvoir effriter la bonne humeur de cette jeune femme.

Stéphanie passait de longues journées au travail. La construction d'un nouveau site de production, le plus gros que le groupe n'ai jamais crée, accaparait toute son attention et le plus clair de son temps. Mais le soir elle était heureuse de retrouver son equinhaur.

Alan apprit très vite à bien s'occuper de sa maîtresse. A ses qualités d'amant exceptionnel, dont Stéphanie ne se lassait pas, il ajouta celles d'un domestique irréprochable.

Il s'occupait parfaitement bien de l'entretient de l'appartement et des affaires de Stéphanie. Parfois le week-end, la jeune femme s'amusait même à lui faire porter un petit tablier de soubrette comme à l'époque victorienne. Immanquablement elle trouvait cela excitant et ne pouvait ensuite pas s'empêcher de lui sauter dessus. L'equinhaur n'avait rien contre ces troublantes humiliations et se prêtais au jeu avec plaisir.

Alan avait donc apprit à faire la cuisine. S'aidant de livre de recette, il n'était pas rare qu'il prépare de bons petits plats pour sa maîtresse.

Finalement il s'occupait aussi de lui, faisant attention d'être toujours bien présentable et bien soigné avec une hygiène irréprochable. Stéphanie l'obligeait aussi à faire régulièrement du sport, particulièrement de la musculation. Elle ne voulait pas en faire un champion d'haltérophilie, mais simplement qu'il reste en bonne santé avec un corps agréable à toucher et à regarder.

Le jeune equinhaur ne se lassait pas de cette vie, il était vraiment amoureux de Stéphanie, et il vivait de toute façon bien mieux que dans la misère de la décharge qui l'avait vue naître. Parfois, quand il n'y avait plus personne dans les bureaux, il montait sur le toit de l'immeuble afin d'y prendre l'air. Un jardin avec de la pelouse et quelques arbres y avait été aménagé. Cela lui suffisait pour qu'il n'ait pas l'impression de se sentir constamment enfermé.

Les mois d'hiver s'écoulèrent ainsi paisiblement sans que rien n'y personne ne viennent troubler leur bonheur. Jusqu'au jour où Stéphanie reçut un certain coup de téléphone.

Elle était alors au travail et reçut un appel subspatial. Un coup d'oeil rapide à l'écran lui indiqua qu'il s'agissait de Clémence, sa vraie meilleure amie. Nées sur Terre et originaire de la même ville, Clémence et Stéphanie s'étaient rencontrées au début de leurs études secondaires puis ne s'étaient plus quittées jusqu'à la fin de l'université. Elles se fréquentaient aussi largement en dehors des études, sortant ou faisant du sport ensemble. Clémence était une fana d'équitation depuis son plus jeune âge et c'est elle qui était parvenue à traîner Stéphanie sur les carrières et manèges de son club pendant quelques années. C'est de cette période que Stéphanie tirait ses connaissances sur les chevaux et c'est sans doute à cause de cela qu'elle s'était mise à fantasmer sur les equinhaurs.

Ensuite le destin les avait quelque peu séparée. La vie professionnelle de Stéphanie l'ayant amenée à voyager beaucoup, à partir pour de longues missions sur d'autres planètes, alors que Clémence avait choisi de rester sur terre et de mener une petite vie bien tranquille. Ce n'est pas pour autant que les deux femmes s'étaient perdues de vue. Elles se voyaient de temps en temps, lors de congés ou de week-end ou lors des périodes de retour sur Terre de Stéphanie. Sinon elles s'appelaient régulièrement pour bavarder pendant des heures en visiophonie. Sauf que justement, cela faisait plusieurs mois qu'elles ne s'étaient pas parlées.

Malgré son travail Stéphanie accepta l'appel.

  • Salut ma chérie ! Ça va ? Lança Clémence joviale.

  • Ça va super ! Et toi ma belle ?

  • Super aussi, j'ai enfin réalisé mon rêve donc ça ne peu qu'aller. Mais dis donc, tu me fais la gueule ou quoi ? Ça fait des mois que je n'ai pas eu de nouvelles... dit-elle en plaisantant.

  • Non pas du tout. Excuses moi mais c'est parce que j'ai énormément de travail ici, je n'ai pas vu le temps passé.

  • Toujours là même à ce que je vois, toujours à fond dans le boulot. Tu n'as pas changée, se moqua Clémence.

  • Oh si j'ai changée, je suis passée présidente générale de la filiale de Siemu, rétorqua Stéphanie.

  • Eh bien ! mes félicitations madame la présidente ! fit Clémence amusée. Enfin non, mademoiselle, rectifia-t-elle, car je suis sûr que tu n'es toujours pas mariée.

  • Non, mais toi non plus j'en suis sûre, à moins que ce soit ça le rêve dont tu me parles ?

  • Oh non ça ne risque pas ! tu sais bien que sur ce point de vue là on se ressemble trop.

  • Je me disais aussi...

  • Mais je parie que toi ça fait des mois que tu n'as pas baiser...

  • Oh Clémence ! fit Stéphanie amusée.

  • Allez, je te connais, avec toi c'est le boulot d'abord et le cul quand tu as le temps, c'est-à-dire jamais.

  • Non, ce n'est pas vrai ! fit Stéphanie faussement vexée.

  • De toutes façons ne t'en fait pas, je vais bientôt venir arranger ça.

  • Tu comptes venir sur Siemu ?

  • J'aimerais bien oui. Je suis en congé tout le mois de septembre. Ça serait sympa qu'on se revoit non ? J'ai jamais visité d'autre planète alors tu me ferra découvrir là où tu habites. Et puis on ira draguer les garçons. On pourra même faire des câlins entre fille comme au bon vieux temps ...

Stéphanie mourrait d'envie de revoir sa copine et de faire tout ce qu'elle proposait, mais il y'avait un problème. Comment faire avec Alan ? Si Clémence venait elle finirait tôt ou tard par tomber sur l'equinhaur. Stéphanie aurait alors à justifier la présence de l'étalon à son service. La connaissant elle n'était pas sûre que son amie voie cet esclavage d'un très bon oeil, et elle n'avait pas non plus envie de lui avouer la relation qu'elle avait avec Alan.

  • Tu ne préfères pas attendre que je fasse un passage sur Terre plutôt ?

  • La Terre je connais... on dirait que tu n'as pas envie que je vienne...

  • Mais non ce n'est pas ça, c'est juste que...

  • Arrêtes Stéphanie, je te connais trop bien, répondit Clémence amusée. Je parie que même après tout ce temps là-bas tu es encore à l'hôtel et que tu en as honte.

  • Ah là tu te trompe ! Répondit Stéphanie avec un rire triomphal. J'ai un vrai appartement cette fois.

  • Alors tant mieux, tu as tout ce qu'il faut pour me recevoir. Et ne t'en fait pas. Si le ménage n'a pas été fait depuis que tu as emménagé ce n'est pas un problème, je m'en chargerais.

  • Si, si, il est fait très régulièrement, répondit fièrement Stéphanie.

  • Bon alors c'est parfait. J'arrive vendredi...

  • Mais non ! Je ne peux pas !

  • Ecoutes Stéphanie, arrêtes de tourner autour du pot comme ça. Dis moi franchement ce qu'il y'a, fit Clémence qui commençait à perdre patience. Tu as un mec ? Dis moi quoi ! On ne va pas se fâcher pour si peu parce que là j'ai vraiment l'impression que tu n'as pas envie de me voir.

Stéphanie se trouvait bien embêtée. Elle devait rapidement trouver une excuse ou une explication. Ou trouver une justification à la présence d'Alan chez elle.

  • C'est que si tu viens ici tu vas me prendre pour une grosse bourge.

  • Alors là ma grande ça c'est déjà fait ! fit Clémence dans un éclat de rire. Dis moi tout, tu as un appartement de luxe de six cent mètre carré dans un quartier chic de la capitale a trente mille yards le mètre carré, une grosse berline de luxe en édition limitée, des tonnes de bijoux que tu ne met jamais et quoi d'autre ?

  • Non, c'est juste que j'ai un domestique.

  • Un domestique ? Un robot tu veux dire ? dans le genre du dernier modèle sorti et qui vaut une fortune ? Et c'est juste pour cette raison que ça te gène que je vienne te voir ?

  • Non, un vrai domestique, une personne bien vivante quoi...

  • Wow ! ça existe encore ?

  • L'histoire de Siemu fait que l'on n'y vit pas toujours exactement de la même manière qu'ailleurs.

  • Là tu m'a encore plus donné envie de venir voir ça. Il est sexy ?

Présenter Alan comme un domestique, un simple employé, semblait la meilleur solution pour ne pas tout avouer a son amie. En espérant que celle-ci ne soit pas trop au courant des événements et de la législation concernant les equinhaurs.

Stéphanie n'avait que deux jours pour préparer l'arrivée de son amie. Elle devait déjà expliquer la situation à Alan, lui acheter des vêtements et aménager deux pièces vides de son appartement pour en faire la nouvelle chambre de son equinhaur et une chambre d'ami.

  • Bof, y'a mieux ! mentit Stéphanie. Je passe te chercher au spatioport pour le vol de vendredi soir, tu verras par toi-même et tu comprendras.

  • Super, vivement vendredi ! bisous ma chérie.

  • Bisous ma puce !

Et comme convenu, le vendredi suivant Clémence était là, fraîchement débarquée sur Siemu. Stéphanie l'attendait dans le terminal du spatioport. Quand elles se virent elles tombèrent dans les bras l'une de l'autre et se firent la bise chaleureusement.

Clémence était une petite blonde plutôt fine à la plastique avantageuse. Elle ne laissait jamais les hommes indifférents et il n'était pas rare que l'on se retourne sur son passage. Elle savait s'habiller de manière à être à son avantage afin d'user et d'abuser de son charme. C'était aussi une femme énergique qui aimait plaisanter, et il en fallait beaucoup pour altérer sa bonne humeur. En ça Stéphanie et elle se ressemblaient beaucoup.

  • Wow ! et dire que je suis à l'autre bout de l'univers. J'ai l'impression de ne même pas avoir quitté la terre.

  • Tu n'avais jamais pris de vol subspatial !?

  • Ben non, tu sais bien que je ne suis jamais sortie de mon trou... Quand même... une heure de voyage et y'a quand même un décalage horaire. Je suis partie à midi et là il va bientôt faire nuit.

  • Ouais et attends, c'est pas ça le pire... ou le mieux je devrais dire. T'es partie en septembre...

  • Ben oui...

  • Ici ont est en mai !

  • Génial ! Et ça va toi sinon ?

  • Super, on va se faire un bon petit week-end sympa entre copine. J'ai hâte de te montrer tout ce qu'il y'a a voir ici.

  • J'y compte bien figures toi ! Mais ton domestique n'est pas là ? Il y'a mes bagages à porter, fit Clémence comme pour justifier sa question tant elle était curieuse.

  • Non, il est en train de nous préparer à manger. Tu vas voir, tu vas te régaler.

  • On mange quoi ?

  • Une spécialité du peuple autochtone un peu adaptée au goût des humains. Je ne retiens jamais le nom, c'est imprononçable de toutes façons plaisanta Stéphanie. Mais tout ce que je peux te dire c'est que c'est super bon.

  • Comme ça je serais directement dans l'ambiance. Merci, c'est gentil de ta part. Comment s'appellent les autochtones déjà ?

Clémence posait la question pour bavarder, car en réalité elle connaissait parfaitement la réponse. En tant que passionnée de chevaux, elle s'intéressait depuis longtemps aux equinhaurs et c'est en partie à cause d'eux qu'elle avait insisté pour passer ses vacances chez Stéphanie. C'était une aubaine que son amie se soit installée sur Siemu et il faillait en profiter avant qu'elle ne déménage de nouveau. Mais Clémence préférait ne pas trop faire connaître cet intérêt avant d'avoir tâté le terrain et de connaître la position de son amie sur ce sujet. Elle connaissait parfaitement la manière de procéder qu'avaient les humains vis-à-vis d'un peuple conquis et connaissait les problèmes qu'ils avaient rencontrés avec les equinhaurs.

  • Ce sont les equinhaurs...

  • Ah oui c'est vrai... Et il y'en a encore ? On aura la chance d'en voir ?

Etrangement, un silence tendu s'installa entre les deux femmes.

Stéphanie hésitait, il fallait qu'elle lui parle tout de suite d'Alan sans quoi tout silence à ce sujet risquait d'éveiller des soupçons chez son amie.

  • Oui, et plus tôt que tu ne le crois. Répondit Stéphanie avec un petit rire forcé faussement détendu. Mon domestique en est un...

  • C'est vrai !? répondit Clémence enthousiaste...

Un peu trop enthousiaste même. Stéphanie ne fit aucune interprétation de cette réponse, mais pour Clémence il était clair qu'elle avait été un peu trop démonstrative. Son amie risquait de se douter de quelque chose, à l'avenir elle devait être plus prudente et plus réservée sur la question.

Bien vite, les deux femmes changèrent de conversation, chacune ignorant le trouble de l'autre. Elles rattrapèrent le temps perdu, se racontant leurs aventures des derniers mois, échangeant les derniers ragots à propos de leurs amis communs. Elles ne se turent qu'une fois arrivées dans l'appartement de Stéphanie.

Alan était là, il les attendait bien sagement dans l'entrée. Il était vêtu de son pantalon à pince noir parfaitement repassé, de sa chemise blanche, d'un gilet de costume noire tirée à quatre épingles et d'un noeud papillon. Il se tenait là, devant elles, tel le maître d'hôtel d'un grand palace, prêt à satisfaire le moindre leur caprice.

Les deux femmes le dévoraient du regard. Stéphanie n'avait qu'une envie, se jeter sur lui, arracher tout ses vêtements et le serrer très fort dans ses bras avant de lui faire le baiser le plus chaud de sa vie. Qu'il allait être dur de tenir jusqu'au départ de son amie. La torture commençait à peine qu'elle lui semblait déjà insupportable.

Dans l'esprit de Clémence les choses n'étaient pas bien différentes. Elle se sentait déjà tomber amoureuse de l'equinhaur. Qu'il devait être bon de se blottir dans ses bras, contre son torse musclé. Le savoir faire et la sensibilité d'un homme allié à la tendresse et au physique avantageux d'un étalon, le meilleur des deux créatures qu'elle appréciait le plus au monde. Clémence se posait plein de question à propos des equinhaurs mais en voyant Alan elle su que ses fantasmes étaient fondés. Il lui restait encore à séduire le jeune mâle, en espérant qu'il soit intéressé par les femmes car c'était pour elle un grand mystère. Y avait-il déjà eu des cas de mélange entre les deux espèces ? Elle n'avait jamais rien trouvé à ce sujet, mais elle ne pouvait pas croire être la seule et la première à penser à cela. Stéphanie devait sans doute être plus au courant, mais lui poser la question maintenant reviendrait à lui révéler ses fantasmes.

  • Bonsoir mesdemoiselles ! accueillit Alan.

  • Bonsoir Alan, répondit Stéphanie presque froidement, un trop même. Elle le regretta immédiatement.

  • Bonsoir Alan, reprit Clémence beaucoup plus amicalement.

  • Clémence, je te présente Alan, mon domestique. Tu peux lui demander ce que tu veux à n'importe quel heure du jour ou de la nuit, il est payé pour ça.

  • Alan, voici mon amie Clémence dont je t'ai parlé l'autre jour. Veilles à ce qu'elle ne manque de rien et occupe toi d'elle aussi bien que de moi.

Alan est très dévoué, c'est un ange irremplaçable, dit Stéphanie en se tournant vers son amie.

  • Et bien, c'est le luxe ici ! s'amusa Clémence. Je comprends pourquoi vous n'utilisez pas ces stupides robots domestiques.

  • Mademoiselle, le repas est prêt. Je vous propose ainsi qu'à votre amie, de passer à table.

Avant l'arrivée de Clémence, Stéphanie avait donné ses instructions et ils s'étaient mis d'accord sur tout un tas de petits détails sur le comportement qu'ils auraient à tenir l'un vis-à-vis de l'autre pendant toute la durée du séjour de l'amie. Jamais ils ne devaient avoir de comportement qui pourrait laisser penser qu'ils étaient amants et qu'Alan n'était non pas un domestique employé mais un esclave. Alan devait donc s'habiller, appeler Stéphanie "mademoiselle" et non pas "maîtresse"et il dormirait dans une petite chambre à part.

Pendant que les deux femmes passaient à table, Stéphanie se proposant d'offrir un apéritif à son amie, Alan portait les bagages de Clémence dans la chambre qu'ils avaient préparé pour elle. Il revint ensuite rapidement afin d'assurer le service.

Alan se sentait un peu stressé. Il s'était vraiment pris au jeu du maître d'hôtel et faisait tout pour assurer son rôle parfaitement, comme si ça place auprès de Stéphanie en dépendait. Il n'avait plus rien à prouver depuis longtemps, et de toute façon quelque soit la qualité de son service, jamais elle ne se séparerait de lui. Mais il trouvait cela amusant, comme un défit à lui-même pour se persuader qu'il en était capable. Il voulait aussi se surpasser, pour faire plaisir à Stéphanie, pour qu'elle soit fière de lui devant son amie. Jusqu'au départ de Clémence, c'est tout ce qu'il pouvait faire pour faire plaisir à sa maîtresse. Il serait privé de câlins à cause d'elle, quelle torture ! Mais il n'en voulait pas à Clémence.

Pour régler le problème il suffisait à Stéphanie d'accepter de dévoiler leur amour. Alan avait un peu l'impression qu'elle avait honte de l'aimer et quelque part ça le peinait. Il comprenait qu'elle veuille rester discrète, l'histoire de la relation entre les humains et les equinhaurs était telle que lui aussi préférait cette discrétion. Il trouvait cependant abusif de cacher complètement leur amour à sa meilleure amie au point de s'interdire et de se priver de cette tendresse dont ils avaient tout deux tant besoin.

Alan ne demandait pas à Stéphanie qu'ils s'embrassent langoureusement devant Clémence, mais simplement qu'elle avoue à son amie la nature de leur relation. Alors dans l'intimité de la chambre de sa maîtresse, ils pourraient continuer de se fréquenter normalement et d'épancher leur trop plein de tendresse. Le pire c'est qu'il savait que Stéphanie en souffrait autant que lui, sinon plus.

Il restait un espoir. Clémence venait juste d'arriver. Peut-être qu'après quelques jours Stéphanie lui avouerait son amour pour Alan. Même entre très bons amis, ce n'est pas le genre de chose facile à avouer. Elle avait besoin d'un peu de temps, Alan le comprenait parfaitement.

Les deux amies passèrent le repas à discuter comme seul les femmes savent le faire. Ni Alan ni Stéphanie le remarquèrent, mais Clémence déshabillait du regard le jeune equinhaur à chaque fois que c'était possible. Elle fut intérieurement très amusée et troublée par le beau panache de crin blonds de la queue de l'equinhaur qui ressortait par une fente aménagée à l'arrière de son pantalon. Elle ne pu non plus s'empêcher de dévorer des yeux la belle croupe ronde et musclée de l'étalon. Clémence nota également que le pantalon de l'equinhaur était aussi bien remplit sur le devant, signe que l'étalon avait des points commun avec ses cousins quadrupèdes terriens.

Mais le beau mâle ne semblait pas s'intéresser à elle. Il la regardait à peine, uniquement lorsque c'était nécessaire et se comportait de manière très professionnelle et détachée. Ne voulant pas se montrer trop entreprenante, surtout sans avoir l'avis de Stéphanie sur la question, elle finit par se résigner et remit ses tentatives de séduction à plus tard. Mais Clémence restait ouverte et attentive.

Les deux jeunes femmes le félicitèrent pour le repas puis s'installèrent au salon avec un dernier verre afin de poursuivre leur conversation. Alan débarrassa la table puis il réduit l'éclairage afin de produire une ambiance plus chaleureuse. Il s'installa lui aussi au salon, assis sur une chaise un peu à l'écart des deux femmes afin de poursuivre la lecture d'un roman qu'il avait commencé dans la journée. Absorbé par le récit, il n'écoutait plus et ne remarqua même pas qu'elles parlaient de lui.

  • Et ton domestique il vit où sinon ? il n'habite quand même pas vingt-quatre heures sur vingt-quatre ici ?

  • Bien sûr que si ! comment veut tu qu'il me serve sinon ?

  • Il n'a pas de vie à lui alors, c'est pire que s'il était marié.

  • C'est comme ça que j'aime les mâles, soumis et à disposition... plaisanta Stéphanie.

  • Tu m'étonnes ! Et là tu es servie. En plus il est mignon...

  • Mouais... menti Stéphanie.

  • Quoi, tu ne trouves pas ? moi j'aime bien... avoua Clémence.

La conversation dérivait dangereusement sur le sexe. Stéphanie s'empressa de changer de sujet, de peur que l'excitation lui ne fasse avouer involontairement quelque chose qui laisserait entendre qu'elle avait une relation avec Alan.

  • Et sinon, le rêve que tu as réalisé dont tu me parlais l'autre jour au téléphone, c'est quoi finalement ?

  • Ah ben figures toi qu'on reste dans les chevaux. J'ai eu l'occasion de me payer un superbe étalon warmblood qui concourait en international. Il n'est pas trop vieux et peu encore concourir quelques années. En plus il est gentil et câlin comme tout. J'ai déjà fait avec lui des trucs que je pensais impossible, et pourtant tu sais que je suis dans les chevaux depuis toute petite.

  • Super, je suis trop contente pour toi. Depuis le temps que tu rêvais de t'offrir ce genre de cheval. Et qu'est ce que tu as fait de si exceptionnel avec lui ?

  • Oh rien, tu vas me prendre pour une folle.

  • Mais non... dit ! Je sais que tu as déjà fait les quatre cent coups à cheval, alors maintenant plus rien ne m'étonne de ta part.

  • Ouais mais là... un autre jour si tu veux... là il est vachement tard. Avec le décalage horaire je suis en pleine forme, mais vous devez être crevé. Surtout ce pauvre Alan qui a le double de boulot que d'habitude à cause de moi.

A tour de rôle chacun fit un rapide passage à la salle de bain. Clémence s'étonna d'ailleurs que Stéphanie et Alan utilisent la même. Puis chacun gagna sa chambre respective.

Le lendemain matin Alan fut le premier lever. Il attendait les deux jeunes femmes pour leur servir le petit déjeuner.

Stéphanie et Clémence partirent la journée complète afin de visiter le pays aux environs immédiats. Clémence fut un peu étonnée et déçue que Siemu ressemble en fait tant à la terre. Pour voir la différence il fallait s'arrêter et regarder de plus prêt. Il était alors possible de constater que la végétation, les insectes et les animaux étaient un peu différents, mais de loin il n'y avait presque aucun dépaysement. Unique point d'intérêt à son goût, la nature, en tout cas les zones non cultivées, était restée plus sauvage et plus authentique.

Mais pour Clémence il était clair qu'elle pouvait s'installer sur Siemu tout en ayant l'impression d'y avoir toujours vécu. Finalement ça avait presque un côté rassurant.

L'heure tardive de leur retour fit prendre conscience à Clémence d'un nouveau petit détail concernant Alan.

  • Et Alan, il ne t'accompagne jamais lors de ce genre de sortie ? Je ne vois pas comment il peut te servir s'il reste à la maison. En plus il pourrait faire le chauffeur...

  • C'est que, je ne sais pas si tu as remarqué, mais on voit peu d'equinhaurs dehors.

  • Oui, d'ailleurs Alan est le seul que j'ai vu depuis mon arrivée... pourquoi ?

  • Tout simplement parce qu'ils n'ont pas le droit de sortir.

  • Ah oui ! il me semblait bien qu'il y'avait un truc dans le genre, fit Clémence qui fit semblant d'avoir oublié les dispositions prises suite à la révolte des equinhaurs.

Mais d'ailleurs, si je me souviens bien, il me semble qu'ils n'ont même plus le droit de travailler pour les humains ni même de venir en ville. Je me trompe ?

  • Non, c'est bien ça... répondit Stéphanie un peu confuse.

  • Mais alors, que fait Alan chez toi ?

  • Disons qu'il y'a des exceptions...

Stéphanie sentait bien que son amie commençait à se douter de quelque chose et qu'il lui faudrait tôt ou tard lui avouer qu'Alan n'était pas vraiment un employé de maison.

  • Quel genre d'exception ? Interrogea Clémence soupçonneuse. Je te connais, tu me caches quelque chose.

  • Et bien quand on à un certain niveau social comme moi, on à des relations qui permettent de contourner un peu la loi, tenta d'expliquer Stéphanie.

  • Et faire travailler quelqu'un qui n'a légalement aucun droit et qui ne peut même pas utiliser l'argent qu'il gagne ?

  • Dis donc, je te trouve vraiment bien renseignée pour une touriste. Tu cherches à prouver quoi là ?

  • Oh rien, te fâches pas, c'est juste que je trouve qu'il y'a quelque chose de bizarre en ce qui concerne la présence d'un equinhaur qui fait le larbin chez toi et que j'aimerais comprendre.

Stéphanie se sentait acculée, après tout à quoi bon continuer à mentir.

  • Bon, ok ! Puisque tu veux tout savoir, Alan n'est pas un domestique mais un esclave, ça te va ? Satisfaite ? Lança-t-elle alors qu'elle perdait son sang froid.

  • Et ça ne te gène pas d'exploiter ces pauvres créatures ? répondit calmement Clémence.

  • Non pas du tout car je ne l'exploite pas. En échange de son travail je lui offre protection, nourriture, santé... culture... ainsi que d'intéressantes contres parties.

  • D'intéressantes contres parties... ah ouais ? Et c'est ce qui justifie que tu le séquestres chez toi et que tu le traites comme un larbin ? Relança Clémence outrée par le comportement de son amie.

  • Ecoutes Clémence, tu es ma meilleure amie et j'aimerais que ça reste ainsi. Evites de me reprocher mon comportement avec Alan, c'est déjà suffisamment compliqué comme ça. Sans moi il serait certainement mort de faim ou de froid ou d'une maladie quelconque et j'ai dû me battre pour le garder auprès de moi, exagéra Stéphanie. Je le respecte infiniment, bien plus que tu ne peux l'imaginer et s'il fait tout ça c'est de son plein gré, parce qu'il aime me rendre service. Tu ne peux pas débarquer ici et imposer ta vision des choses car tout ce que tu crois savoir sur les equinhaurs et sur la relation qu'on les humains avec eux est faux.

Stéphanie continua son discours passionné, racontant à son amie tout ce qu'elle avait appris et tout ce qu'elle avait vu concernant les equinhaurs. Elle lui raconta la manière dont ils étaient traités, y comprit les combats sauvages auxquels ont obligeait les étalons à prendre part, et leurs conditions de vie aussi bien lorsqu'ils étaient en soit disant liberté que lorsqu'ils étaient vraiment exploités comme des esclaves.

Clémence ne fut pas vraiment convaincue que tout ceci excusait le comportement qu'avait son amie avec Alan, mais Stéphanie avait mis tellement de conviction dans sa réponse qu'elle ne voulait pas mettre sa parole en doute. Voyant bien que les equinhaurs en général et Alan en particulier était un sujet sensible, Clémence se promit d'éviter de l'aborder avec Stéphanie. Un peu vexée, elle préféra cependant se tasser et rester en bon terme avec son amie.

***

Cet après midi là Clémence voulait tenter sa chance avec Alan. Le minimum qu'elle espérait était d'en voir un peu plus à propos de l'étalon mais si elle pouvait lier avec lui un rapport plus qu'amical elle n'aurait pas fait le voyage pour rien. Son séjour touchait à sa fin, on était à l'avant-veille de son départ. Elle n'avait donc plus trop de temps pour tenter de séduire le jeune mâle. Tout au long de la semaine, jamais Alan n'avait réagit ni porté attention à ses discrètes tentatives de séduction. Clémence s'était à plusieurs reprises montrées plutôt démonstrative mais l'equinhaur était resté de marbre.

Elle n'avait pas vraiment de plan et se rendit à la salle de bain pour prendre une douche. Cela lui semblait un bon point de départ puisque ça légitimait sa nudité. Il restait encore à y attirer l'equinhaur puis à le forcer à la regarder. Tout en traînant sous l'eau chaude Clémence échafaudait un scénario, il restait à espérer que le premier rôle masculin sache son texte.

Sortie de la douche, Clémence s'essuya puis appela Alan. Quelque instant plus tard il manifesta sa présence en frappant doucement à la porte.

  • Que puis-je faire pour vous mademoiselle ? demanda t-il à travers la porte.

  • Tu vas me prendre pour une sotte, mais je suis partie à la douche sans prendre de sous-vêtements de rechange. Peux-tu aller chercher mon soutien-gorge et ma petite culotte rouge qui sont dans mon sac ? Merci, tu serais un amour.

Sans attendre, Alan se précipita dans la chambre se Clémence à la recherche des précieux vêtements. Il eu beau tout déballer et tout retourner plusieurs fois il ne trouva pas l'ensemble que voulait la jeune femme, et pour cause, elle ne l'avait pas emporté.

Penaud, il revint toquer à la porte de la salle de bain.

  • Mademoiselle, je ne l'ai pas trouvé, vous voulez que je vous en apporte un autre ?

Alors Clémence ouvrit la porte et toujours complètement nue se dirigea vers sa chambre d'un pas décidé.

  • Ah les mâles, vraiment tous les mêmes ! Lança t-elle d'un ton légèrement teinté de reproches.

Et exactement comme elle l'avait prévu, Alan sans doute vexé par sa remarque la suivit jusque dans sa chambre afin de vérifier si elle trouverait les fameux vêtements qu'il n'avait pas su voir. Elle n'espérait qu'une chose : qu'il en profite pour lui regarder les fesses et que ça lui plaise. Et c'est effectivement ce qu'il faisait. Alan s'interdisait d'avoir des pensées libidineuses à propos de Clémence car il voulait rester fidèle à Stéphanie, mais après presque une semaine d'abstinence l'exercice devenait difficile. D'autant plus que Clémence avait vraiment un très joli fessier.

Arrivée dans sa chambre, Clémence se mit à vider frénétiquement ses affaires, faisant semblant de chercher quelque chose dont elle avait parfaitement conscience de l'absence.

  • Oh je suis désolée ! Je viens de me souvenir que je n'ai pas pris cet ensemble. Tu m'excuseras j'espère.

  • Ce n'est pas grave, rassura Alan.

Soudain, Clémence qui jusqu'alors se tenait complètement nue devant l'étalon sans que ça ne paraisse la gêner fit semblant de prendre conscience de sa tenue. D'une main elle se cacha l'entrejambe et de l'autre elle tenta de masquer sa généreuse poitrine. Tout aussi rapidement, Alan se tourna et se dirigea vers la sortie.

  • Pardonnez moi mademoiselle, je ne sais vraiment pas ce qu'il ma prit de vous suivre, je suis vraiment désolé ! s'excusa t-il sincèrement.

  • Non c'est de ma faute, je n'aurais pas du sortir dans cette tenue.

La situation lui échappait, ou plutôt c'est le jeune equinhaur qui s'enfuyait et si elle ne réagissait pas rapidement il lui filerait entre les doigts. Clémence pour tenter de se rattraper fit mine de rendre ridicule leurs gênes respectives.

  • Oh mais après tout ce n'est pas grave, tu es un equinhaur, les étalons ne s'intéressent qu'aux juments, pas aux femmes... n'est-ce pas ? demanda t-elle faussement inquiète.

Pour la rassurer Alan faillit répondre que non, les étalons ne s'intéressent pas aux femmes. Mais il se trouvait dans une situation où il avait une infime chance de laisser entendre à Clémence qu'entre lui et Stéphanie il y'avait peut-être plus qu'une simple relation employeur employé. Il savait que Stéphanie n'avait pas parlée de leur relation à son amie et lui il n'avait pas le droit de le faire, mais il ne pouvait pas manquer cette occasion de laisser quelques indices. Il doutait que la jeune femme soit en mesure de comprendre son intention mais il se devait d'essayer. Il se figea dans l'embrasure de la porte et toujours de dos hésita à répondre. Son coeur s'emballait, il avait le trac.

  • N'est-ce pas ? insista Clémence.

  • A vrai dire si, certains étalons peuvent être attirés par certaines femmes, lâcha t-il avant de poursuivre sa fuite.

  • Attends ! l'arrêta t-elle.

  • Qu'est-ce qu'il y'a ? demanda t-il sans se retourner.

  • Et moi ? je te plais.

Alan savait qu'il ne fallait pas vexer une femelle sur son physique, encore moins une femme. Il se devait de répondre franchement.

  • Oui mademoiselle, vous êtes très belle.

  • Je suis belle oui mais est-ce que quand tu me vois tu as envie de me faire l'amour ?

Là encore répondre par la négative serait plutôt risqué s'il ne voulait pas faire de peine à Clémence. Mais répondre par l'affirmative risquait de compliquer la situation.

  • Oui...

  • Alors tu me dois une faveur ! lança victorieusement Clémence.

  • Laquelle ? s'étonna Alan.

  • Tu m'a vu nue et ça te plait, donc j'ai aussi le droit de te voir nu pour savoir si ça me plait.

  • Je ne crois pas que Mademoiselle Stéphanie soit d'accord pour que je me montre nu devant son invité.

  • Elle a dit que tu devais faire tout ce que je te demanderais, n'est-ce pas ? Je te demande donc de te mettre tout nu. Et puis si tu ne lui dis pas elle n'en saura rien. Ça sera notre secret.

Clémence voyait bien que l'étalon était dans une période d'hésitation et qu'il craignait sa maîtresse. Elle ne devait pas le laisser réfléchir sans quoi elle risquait de louper sa chance. Elle le rejoignit donc dans le couloir et le prenant par la main elle l'invita à revenir dans la chambre. Là, sans attendre de réponse, elle commença à lui déboutonner son gilet. Rapidement, le gilet et la chemise furent ouverts, et Clémence se mit à caresser les pectoraux et les abdominaux saillant de l'étalon.

  • J'ai juste regardé moi, je n'ai pas touché... fit remarquer Alan.

  • On a qu'à dire que c'est les intérêts. Et puis je ne t'interdis pas de toucher toi aussi. Lui lança t-elle avec un air entendu.

  • Je ne préfère pas, je risquerais ensuite de ne plus me maîtriser et de faire des choses que je pourrais regretter par la suite, répondit Alan très sérieusement.

  • Ce sont des promesses ? Tu dois avoir très envie. Puisque Stéphanie te retient prisonnier ici, dans ces conditions rencontrer une jument n'est pas facile. Et la branlette c'est ennuyant à force...

  • Je n'ai pas droit à la branlette, répondit Alan avant de se rendre compte qu'il n'aurait peut-être pas du évoquer cette interdiction.

  • Et pourquoi donc ? s'étonna Clémence presque choquée. C'est Stéphanie qui te l'interdit ?

Alan ne répondit plus rien. La situation devenait plus que délicate et il craignait déjà d'en avoir trop dit. Devant son mutisme Clémence n'insista pas et, précisant ses caresses, revint à une activité plus intéressante. Elle câlinait maintenant l'entrejambe de l'étalon à travers son pantalon. La finesse de l'étoffe du vêtement lui permettait d'apprécier déjà pleinement le volume et la forme des bourses de l'equinhaur.

La jeune femme remonta un peu sa main et empoigna le fourreau gonflé d'Alan.

  • C'est gros ! S'extasia t-elle. Tu dois être à l'étroit dans ce pantalon, laisses moi faire de la place.

Et sans attendre de réponse, Clémence déboucla la ceinture et déboutonna le pantalon du jeune equinhaur. Elle engouffra la main dans le vêtement et saisit Alan par les testicules afin de les masser tendrement. Le résultat ne se fit pas attendre longtemps car lentement mais sûrement le pénis de l'étalon sorti de son fourreau et se déploya complètement. Clémence était fascinée par ce gros sexe masculin qui prenait rapidement consistance devant ses yeux. Il flottait dans l'air autour d'eux une forte odeur musquée qui appelait à la débauche, mélange de l'odeur puissante de la verge d'Alan et de celle plus discrète mais entêtante de la cyprine de Clémence.

Sans crier gare, la jeune femme goba le gland de l'étalon afin d'en vérifier le diamètre avec sa bouche. Elle empoigna à deux mains le reste de la hampe et se mit à masturber lentement Alan.

Stéphanie rentra du travail à peine quelques minutes plus tard. Les deux fautifs n'avaient pas vraiment fait attention à l'heure avancée dans l'après-midi. Et Stéphanie était sortie un peu plus tôt que d'habitude afin de profiter de sa dernière soirée avec sa meilleure amie. Quoique quand elle l'aperçu en train de sucer son Alan, elle se mit à douter de leur amitié. Le sol se déroba sous ses pieds et elle reçut un choc violent au coeur. Ce qui lui fit le plus de mal c'est la trahison d'Alan. Puisque Clémence ne savait rien de leur relation, tout était de la faute de l'étalon. Stéphanie se découvrit une jalousie maladive. Personne d'autre qu'elle ne devait toucher SON étalon, et celui-ci n'avait surtout pas le droit d'aller voir ailleurs.

Sans s'accorder une seconde de réflexion supplémentaire et s'engouffra dans la pièce avec un air déterminé. Désormais la douleur et la déception laissaient place à la colère.

  • Espèce de pervers ! C'est comme ça que tu passes tes journées ? Et dire que je te faisais confiance

  • Maîtresse ! s'exclama Alan paniqué.

Elle l'empoigna par la queue et le tira en arrière. Alan eu juste le temps de remonter son pantalon afin de pouvoir marcher à reculons pour ne pas tomber à la renverse.

  • Je vais te couper les couilles mon grand ! Je vais te couper les couilles... menaça t-elle.

  • Je suis désolé maîtresse ! Je ne voulais pas... Pardonnez moi s'il vous plait !

Stéphanie emmena Alan ainsi jusque dans sa chambre.

  • Hors de ma vue jusqu'à ce que j'ai décidé ce que j'allai faire de toi.

  • Je vous en prie ne me laissez pas ! Castrez moi si vous voulez, mais ne me laissez pas...

Elle referma ensuite la porte et s'y adossa, ne sachant plus trop quoi faire ni penser.

  • Stéphanie... appela Alan une dernière fois.

Elle savait ce qu'il voulait dire mais trop soumis pour ne pas respecter les consignes il ne termina pas sa phrase. Il ne l'appelait par son prénom que pour lui dire qu'il l'aimait. Mais elle, l'aimait-elle encore ? Certainement que oui, sinon pourquoi ressentirait-elle ce désespoir profond qui l'envahissait ? La colère laissa place à la tristesse et elle se mit à pleurer.

Clémence rhabillée la rejoignit bientôt.

  • Mais enfin Stéphanie qu'est ce qu'il y'a ? Tu es folle ? demanda t-elle encore sous le choc.

Stéphanie se ressaisit bien vite et inventa une excuse pour justifier ton comportement.

  • C'est toi qui es folle ! Ce ne sont pas des choses qui se font !

  • Et pourquoi donc ? il n'y a rien de mal à sucer un joli garçon si ? toi et moi l'avons déjà fait des centaines de fois parfois toute les deux en même temps, alors je ne vois pas où est le problème.

  • Parce que... parce que c'est dangereux ! c'est un étalon il doit rester soumis.

  • N'importe quoi, je ne vois pas le rapport.

  • Je vais t'expliquer... dis Stéphanie en entraînant Clémence vers le salon car elle craignait que Alan n'écoute leur conversation.

  • Alors ? insista Clémence, en quoi c'est dangereux de sucer un equinhaur ?

  • Tu l'as perverti, maintenant il risque de me voir non plus comme sa maîtresse à qui il doit respect et obéissance mais comme une simple femelle faible et sans défense. Il risque de me violer, je vais devoir m'en séparer.

  • Lui ? te violer ? Je n'ai jamais rencontré un garçon aussi attentionné et serviable que lui. En plus ouvres un peu les yeux, c'est limite s'il rampe à tes pieds. Tout ce qu'il fait il le fait pour toi, avec un dévouement total. Je l'ai bien observé cette semaine, il n'a d'yeux que pour toi. Tu avais raison l'autre jour, il fait tout pour te satisfaire et il le fait avec plaisir.

  • C'est parce qu'il est bien dressé, mais maintenant c'est finit, tu l'as corrompu.

  • Ecoutes, on ne va pas revenir sur ton goût pour l'esclavage. Tu sais bien que je ne cautionne pas ce genre de pratique mais bon c'est ton choix. Par contre tu pourrais lui exprimer un peu plus de gratitude. Il fait tout pour te servir parfaitement et te satisfaire pleinement et toi c'est à peine si tu le regardes. Et puis franchement aller jusqu'à lui interdire de se masturber c'est un peu abuser. Tu m'étonnes qu'après tu ais peur qu'il te viole ! laisses lui un peu de liberté, laisses le rencontrer une jument, qu'il ait quelqu'un qui l'aime, ça ne va pas le rendre moins efficace dans son service, au contraire.

  • Qu'est ce que tu en sais ? qu'est ce que tu connais aux equinhaurs...

  • Sans doute moins que toi c'est sûr. Enfin bon, quoi qu'il en soit tu ne peux pas le punir lui parce que c'est de ma faute tout ça, c'est moi qui sui allée le chercher. Ça ne serait pas juste que ce soit lui qui prenne tout...

A ce moment là Alan passa devant elles d'un air déterminée. Il était complètement nu et se dirigeait vers la cuisine.

  • Alan...? Appela Stéphanie inquiète.

L'equinhaurs revint dans le salon à peine quelques instant plus tard armé d'un grand couteau de cuisine.

Les deux jeunes femmes prirent peur et eurent un mouvement de recul. Clémence se mit à douter de l'apparente gentillesse de l'étalon. Stéphanie s'apprêtait à fondre en excuse.

Mais Alan tomba à genoux cuisses écartées devant elles. Toujours armé de son couteau dans la main droite, il utilisa sa main gauche pour empoigner ses testicules. Stéphanie comprit immédiatement son intention et réagit au quart de tour.

  • Oh non mon grand ! Ne fait pas ça !

Elle lui sauta presque dessus et lui arracha le couteau avant de le lancer au sol loin de lui. Puis Stéphanie tomba dans ses bras, le serrant très fort contre elle.

  • Excuses moi, je n'aurais pas du te dire ça. Ce n'était pas ta faute, Clémence m'a tout expliquée. Je t'aime trop Alan, je ne peux pas te laisser...

  • Non c'est de ma faute, j'aurais du refuser et ne pas me laisser faire. Je ne suis plus digne de votre amour...

  • Ne dis pas de bêtise, tu ne sais pas dire non de toutes façon. Et puis tu n'as fait que de respecter mes consignes : faire tout pour satisfaire Clémence et ne rien faire ou dire qui laisserait entendre que nous sommes amants. Si quelqu'un est fautif ici c'est moi, j'aurais du avouer tout de suite notre relation à Clémence et le problème ne se serait jamais posé.

Clémence abasourdie assistait à la scène sans rien dire. Si Stéphanie et Alan étaient amant ça expliquait beaucoup de chose. Et en même temps elle retrouvait un comportement plus normal chez Stéphanie, plus conforme à la Stéphanie qu'elle connaissait avant. L'histoire de l'esclavage d'Alan n'était qu'une couverture pour justifier sa présence chez Stéphanie. Car Clémence se souvenait bien que son amie avait le même point de vue qu'elle à propos de ces pratiques et elle avait trouvé ce revirement de situation plutôt étrange de la part de Stéphanie.

Le regard que portait Alan pour Stéphanie tout au long de cette semaine était tout simplement un regard amoureux. Et si Stéphanie paraissait si froide, c'était uniquement dans le but d'avoir la volonté nécessaire pour ne pas craquer et ne pas avoir à révéler la vraie nature de leurs relations.

  • Tu m'aimes encore Alan ? demanda Stéphanie un peu inquiète.

  • Bien sûr que je t'aime ! Plus que jamais.

Et comme s'il avait besoin de le prouver il lui fit un long baisé passionné et bien baveux comme ils les aimaient.

  • Mmh ! Mon étalon... je t'aime... dit-elle à voix basse avant de se blottir dans le creux de son cou.

  • Waouh ! C'est chaud commenta Clémence. Vous êtes trop mignon tout le deux !

  • Voilà, maintenant tu sais tout, fit Stéphanie un peu honteuse de son mensonge.

  • Donc le coup de l'esclavage, du sexe interdit sinon il risque de vouloir te violer et tout ça c'est que du bidon...

  • Oui...Désolée, j'aurais du t'en parler plus tôt mais j'avais honte.

  • Honte de quoi ? D'avoir un mec aussi mignon ? De coucher avec un étalon ? tu n'es pas la seule tu sais...

  • Ah bon ? s'étonna Stéphanie qui ne voulait pas comprendre l'allusion de son amie.

  • Oui... tu sais les trucs que je fais avec mon cheval et que je pensais impossible...avoua Clémence gênée.

  • Hé ben, c'est du propre ! se moqua gentiment Stéphanie.

  • Tu comprend maintenant pourquoi je n'ai pas pu résister à ton equinhaur. Mais tu me l'aurais dis tout de suite je ne l'aurais pas fait. Ce n'est pas mon genre de piquer le mec de mes copines.

  • Et tu me l'aurais demandé je te l'aurais peut-être prêté... avant de le regretter amèrement. Je sais maintenant que je suis trop amoureuse et trop jalouse pour le partager si facilement.

  • Et ça fait longtemps que vous êtes ensemble ?

  • Huit mois et trois jours, répondit Alan.

  • Dommage que je n'ai pas eu droit à plus, l'aperçut auquel j'ai eu droit me laisse rêveuse, soupira Clémence. En plus pour que Stéphanie garde un mec aussi longtemps c'est qu'il est vraiment bon, ce qui me fait regretter encore plus...

  • C'est bon, j'ai compris ! s'esclaffa Stéphanie. J'essayerais de trouver un jour la force de te le prêter, si Alan est d'accord naturellement, mais pas cette fois. Lors de l'une de tes prochaines visite c'est promis je ferrais un effort...