Invasion : alternative part 2

Story by Grand_Alezan on SoFurry

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#2 of Invasion : alternative


Stéphanie était une petite jeune femme qui allait sur ses trente ans. Physiquement très jolie, d'apparence plus jeune que son âge, elle avait de long cheveux bruns et de belles formes qui la rendait attirante auprès de nombreux hommes. Sa voix douce et posée illustrait parfaitement son caractère gentil et généreux, qui ne l'empêchait cependant pas d'avoir une forte détermination et un caractère bien trempé.

Stéphanie était célibataire, surtout par choix car elle avait décidée de consacrer sa jeunesse à sa réussite professionnelle. Ce qui ne l'empêchait cependant pas de s'amuser. Elle aimait sortir avec ses amis et passer des soirées entières à boire et à danser. Elle aimait aussi beaucoup le sexe et ne privait pas d'avoir régulièrement des amants. Le week-end quand elle ne sortait pas, elle passait la soirée au lit, mais pas pour dormir...

Née sur terre, d'un père avocat et d'une mère golden-women, elle avait poursuivit de brillantes études dans la prestigieuse université de Oxford pour y décrocher un diplôme dans le domaine de la finance et du management, afin de suivre les pas de sa mère. Son diplôme en poche, elle avait intégrée le conseil d'administration d'un grand groupe transmondial de constructions spatiales. Elle resta plusieurs années à la tête d'un regroupement de filiale de ce groupe jusqu'à la déclaration de la fin des troubles sur Siemu.

A l'annonce du retour au calme sur cette planète, la population autochtone étant pratiquement éradiquée, gage de stabilité économique, il fut décidé que le groupe allait implanter sur Siemu une nouvelle filiale et plusieurs sites de production. Forte de son expérience, parce que tout restait à faire dans ce domaine, ce fut Stéphanie qui se porta volontaire et qui fut choisie pour cette lourde mission. D'autres sociétés transmondiales s'étaient déjà implantées sur Siemu depuis plusieurs siècles, son groupe avait un énorme retard à combler et il comptait beaucoup sur Stéphanie pour la réussite de leur nouvelle implantation.

De son côté Stéphanie comptait justement sur ce nouveau départ pour commencer à vivre enfin un peu, à penser à autre chose qu'à son travail, à poser enfin ses valises pour s'installer quelque part. Ses aspirations personnelles ne semblaient pas compatibles avec sa mission mais elle comptait bien y parvenir quand même.

Siemu, de ce qu'elle en savait, lui semblait attirante. La ville où elle avait choisit de s'installer bénéficiait d'un climat agréable et la campagne environnante semblait belle et accueillante.

Et puis, il faut l'avouer, Stéphanie était aussi un petit peu attirée par les equinhaurs. Ce qu'elle avait lu à leur sujet ne manquait pas de piquer sa curiosité au vif et elle avait envie d'en rencontrer.

Elle aurait très bien pu profiter d'un week-end pour effectuer cette rencontre. Siemu était à peine à une heure de vol de la Terre, comme toutes les autres planètes d'ailleurs. Mais elle avait envie de prendre son temps, de découvrir ce peuple tranquillement et de laisser monter en elle sa curiosité et son intérêt pour cette espèce.

Il faut dire qu'elle avait toujours aimé les chevaux. Dans son enfance elle avait un peu pratiqué l'équitation et avait depuis une tendresse particulière pour cet animal. Les nombreux points commun et le ressemblance frappante qu'il y'avait entre chevaux et equinhaurs lui donnait envie d'en savoir plus.

Comme prévu, le voyage fut court. Stéphanie faisait partie des milliards de personne qui voyageait régulièrement entre les mondes humains aussi bien pour les affaires et pour le tourisme que pour déménager. Ces flux de population étaient nécessaires à l'unité du peuple terrien et ils étaient largement encouragés.

Dès sa sortie du spatioport, Stéphanie inspira profondément comme pour s'imprégner de ce nouveau monde. Il faisait beau mais pas trop chaud une brise légère apportant un peu d'air en ce début de matinée estivale. Le soleil était aussi lumineux et aussi chaud, aussi agréable, que celui de la terre. Elle allait se plaire ici, Stéphanie en était convaincue.

En tournant machinalement la tête pour observer un peu autour d'elle. La plus part des villes humaines ayant une architecture très proche, c'était un peu inutile. Son regard fut cependant accroché par la vue d'un equinhaurs. Pour la première fois de sa vie elle en voyait un en vrai, en chair et en os. Il présentait mal, mais elle le trouva cependant beaux. C'était un des esclaves du spatioport, occupé à balayer les abords des bâtiments. Il travaillait lentement, résigné sur son sort, sans ne porter aucune attention aux choses et aux personnes qui l'entouraient. Il portait une vieille combinaison des employés du spatioport, pleine de trou et maculée de taches, trop petite pour lui, les equinhaurs étant généralement plus grand que les humains.

Stéphanie le dévisagea un long moment sans que celui-ci ne la remarque. Sa tête était exactement identique à celle d'un cheval : même long museau, même grosses lèvres caoutchouteuses, même larges naseaux, même regard, même petite oreilles constamment mobiles sur le haut de la tête. Il avait un long toupet sale et emmêlé qui lui couvrait les yeux et une partie du visage et une longue crinière qui lui retombait sur les épaules. Sa robe était un classique bai, poils bruns et crins noirs. Ses mains semblaient plus larges que celle d'un homme de même corpulence.

'' Qu'il doit être agréable de se faire masser par des mains si forte '' se dit-elle.

L'equinhaur marchait pied nu, enfin sur ses sabots, comme les equinhaurs l'avaient toujours fait de toutes façons. C'était un détail qui amusa tendrement Stéphanie car dans ses souvenirs ses pas avaient le même son que celui des chevaux.

Elle se surprit à laisser divaguer son esprit et ses fantasmes quelques instants avant de se reprendre. '' Plus tard ma fille '' dit-elle a voix basse.

Elle héla un taxi afin de rejoindre l'immeuble qu'elle avait fait louer pour y installer son appartement ainsi que les bureaux de la filiale que Stéphanie devait organiser. Elle pris la matinée pour s'installer tranquillement dans son appartement, commander les meubles qui lui faisaient envie et les travaux qui lui semblaient nécessaire pour être bien. L'ancienne Stéphanie aurait foncée tête baissée dans le travail, la nouvelle non, elle voulait d'abord s'installer et être bien avant de penser à sa mission. Le groupe avait près d'un siècle de retard, il n'était plus à une demi journée près.

De part sa place, elle disposait d'un revenu confortable qui lui aurait permit toute les folies, mais n'ayant jamais eu le temps de dépenser son argent son compte en banque était plein à craquer. Elle pouvait donc largement se permettre de penser un peu à son confort.

En fait, cette première demi journée fut la seule qu'elle pu s'octroyer avant longtemps. L'après midi même elle se plongea dans sa mission et ses objectifs. L'ancienne Stéphanie était de retour. Sa première tâche fut d'organiser les bureaux, d'établir les lignes de communication avec le siège du groupe et de lancer des offres de recrutement. Dans les jours à venir, plusieurs de ses anciens collaborateurs viendraient la rejoindre pour l'aider. Certains temporairement, d'autres comme elle pour une durée indéterminée. Elle se devait donc de préparer leur arrivée.

Le lendemain elle effectuait ses premiers entretient d'embauche puis commençait à prospecter pour l'achat d'un site de production, tout en cherchant ses premiers clients afin de proposer les appareils déjà produit par d'autres sites du groupe.

Les temps de monter un réseau commercial, de mettre en place les services interne indispensable à la bonne marche d'une entreprise, d'étudier le marché et de définir les orientations prioritaires et les objectifs initiaux de la filiale et déjà plusieurs mois s'étaient écoulés depuis son arrivée.

Un à un, les vingt et un étages de l'immeuble qu'elle louait pour cette filiale se remplirent de collaborateurs et se mirent à grouiller d'activité. Sauf le dernier, celui qu'elle avait décidé de réserver pour son appartement, car elle n'y était que pour dormir. Régulièrement en déplacement, pour surveiller l'avancement des travaux du futur site de production, elle ne profitait vraiment pas de cette petite folie qu'elle avait décidé de s'octroyer.

Cependant, elle n'oubliait pas sa promesse de prendre enfin un jour du bon temps et de profiter de la vie. Malgré son travail, elle arrivait à prendre régulièrement un moment pour discuter avec ses collègues, pour parler d'autre chose que de boulot. Elle aimait surtout entendre parler d'anecdotes à propos des equinhaurs. Stéphanie évitait généralement de poser des questions à leur sujet, de peur qu'on trouve qu'elle porte un intérêt trop insistant sur cette espèce. Elle aimait qu'on en parle et ses oreilles étaient toujours à l'affût lors qu'il était question de ce peuple.

Le bouche-à-oreille, les rumeurs, de parler avec des gens qui les avaient côtoyé avant la révolte, restait le meilleur moyen d'en apprendre plus sur cette espèce. Les documents officiels étant plein de mensonge et d'oubli, ils ne constituaient pas une source d'information fiable.

Stéphanie cherchait aussi un moyen fiable et discret de les rencontrer. Elle ne voulait pas que l'on découvre qu'elle se passionnait pour les equinhaurs, c'était son petit secret et elle craignait aussi que ce genre d'intérêt soit mal perçut et joue en sa défaveur professionnellement parlant. Et puis les equinhaurs étaient généralement craintif et soupçonneux envers les humains, Stéphanie comprenait très bien pourquoi. Il était donc hors de question d'en rencontrer un par hasard dans une rue et de s'attendre à ce qu'il lui ouvre son cur.

Finalement, la course pour son travail se calma un peu. Stéphanie pouvait commencer à souffler un peu pour s'intéresser à ses projets personnels. Professionnellement tout était en route et elle pouvait désormais compter sur des collaborateurs fiables. Les autres membres du conseil d'administration du groupe l'avaient félicité pour ses excellents résultats et la rapidité avec laquelle elle avait monté cette nouvelle filiale.

Le problème, c'est que cette période de repos arrivait en plein hiver, alors que les journées étaient extrêmement courtes et les températures plutôt fraîches. Pas l'idéal pour prendre du bon temps quoi.

Un samedi elle se décida enfin à passer à l'action. Stéphanie avait appris par plusieurs personnes, que le moyen le plus sûr de rencontrer des equinhaurs était de se rendre sur la décharge au sud de la ville. Après s'être chaudement habillée, le soleil hivernal de cette belle journée ne réchauffant absolument pas, elle pris son véhicule pour se rendre à l'endroit indiqué. Elle se gara à environ un kilomètre de la zone de la décharge proprement dite et poursuivit à pied, en évitant de suivre la route et en faisant plutôt mine de se promener dans la campagne.

En cette saison, le coin semblait absolument désertique. Tout était gelé, les champs au repos, les gens bien au chaud chez eux, Stéphanie ressentaient vraiment la sensation d'être absolument seule et loin de tout. En réalité les abords immédiat de la décharge restaient plutôt dangereux, les equinhaurs n'hésitant pas à attaquer les humains qui seraient tenté de venir s'y promener seul. D'ailleurs, les conducteurs chargés de venir y vider des camions refusaient souvent de le faire seul ou non armé. Certains autres venaient toujours avec une quantité non négligeable de nourriture afin d'acheter leur tranquillité auprès des chefs de bande régnants sur la décharge.

Stéphanie s'approchait doucement. A plusieurs reprises il lui avait semblé apercevoir des silhouettes bouger mais sans rien voir de bien probant. Le territoire de la décharge était immense et couvrait plusieurs hectares. Ce n'était qu'une succession de tas de gravats inertes. Elle ne comprenait pas vraiment pourquoi les equinhaurs étaient venu se réfugier là. En continuant son chemin elle finit par apercevoir un filet de fumée monter dans le ciel. Toujours en gardant une énorme distance de sécurité, elle contourna la décharge pour voir d'où venait cette fumée. En prenant de la hauteur grâce aux collines environnantes, Stéphanie finit par trouver une sorte de petit village, un bidonville exactement. C'était plusieurs cabanes dont la plus part n'étaient qu'un vulgaire empilement de bloc de béton. De plusieurs d'entre elles s'élevaient de timides volutes de fumée, signe qu'un feu y brûlait afin d'y réchauffer leurs occupants. Un peu à l'écart de ce ''village'' de nombreuses silhouettes étaient occupée à gratter un tas de gravats visiblement apporté depuis peu.

A l'image de la majorité des humains, Stéphanie n'était habituellement pas particulièrement sensible au sort des autres peuples conquis, peut-être parce qu'elle n'avait jamais été confrontée à la misère dont elle était presque directement responsable. Son cur se sera et elle décida de rentrer chez elle, ne pouvant pas en supporter plus. Elle devait se faire à cette idée avant d'aller plus loin.

Le week-end suivant, Stéphanie reparti en ''excursion'' sur les abords de la décharge sud. En fait elle s'y rendait à chaque fois qu'elle en avait la possibilité, tant et si bien qu'elle finit par prendre confiance et à s'approcher de plus en plus. Naturellement, et malgré sa relative discrétion elle fut bientôt repérée par les occupants des lieux.

Ce qu'elle ne savait pas, ce que personne ne lui avait vraiment dit, c'est que la décharge était en fait une sorte de marché aux esclaves. Quiconque cherchait un equinhaur pour en faire son esclave venait ici faire son choix. Il suffisait de se présenter aux caïds de la décharge et de les payer un peu, ils se chargeaient alors de regrouper les volontaires et il ne restait alors qu'à faire son choix. Certains parents, ou soit disant parents, vendaient même leur enfants à ceux que ça intéressait, les poulains étant visiblement les esclaves les plus prisés.

Stéphanie l'appris un peu par surprise un jour alors qu'elle était en embuscade pour espionner un groupe de jeunes étalons. Soudain quelqu'un lui tapa sur l'épaule. Immédiatement elle pensa à un garde ou à un militaire. Il n'en était rien, ce n'était qu'un jeune poulain d'une dizaine d'année.

  • Tu cherches un esclave ? lui demanda-t-il sans détours.

Stéphanie le dévisagea un instant, le temps de comprendre qu'elle s'était trompée et de réaliser ce qu'on lui demandait. Le poulain en question était mignon mais crasseux et maigre, il ne portait que quelques haillons pour tout vêtement, alors que la température de cette journée n'avait pas décollée plus haut que trois degrés.

  • Euh... non... merci, répondit-elle poliment.

Alors le poulain se retourna et parti.

En rentrant chez elle, Stéphanie constata qu'elle était troublée par cette découverte. En fait, c'est ce qu'elle cherchait depuis le début mais elle n'imaginait pas que ce soit aussi courant et que ça se passe ainsi.

Le week-end suivant elle retourna au même endroit et attendis. Le même poulain refit son apparition et lui proposa exactement la même chose. Pour lui un humain était un humain, et il était bien incapable de la reconnaître et encore moins se souvenir qu'elle avait refusé son offre.

  • Tu cherches un esclave ? lui demanda-t-il donc à nouveau.

  • Oui, répondit cette fois Stéphanie. C'est combien ?

En financière expérimentée, elle voulait se renseigner sur les prix du marché avant de franchir le pas. Car elle l'avait décidé, elle prendrait un esclave equinhaur. Il serait en effet beaucoup plus intéressant et économique de faire entretenir son immense appartement par un equinhaur plutôt que par une société de nettoyage. Et puis il y'aurait ainsi une présence permanente chez elle, même pendant ses multiple déplacement professionnel. Il y'aurait aussi quelqu'un pour lui tenir compagnie et s'occuper d'elle. Un homme, un petit ami quoi, c'est beaucoup trop encombrant et contrariant, mais un esclave c'est plut pratique. Et finalement c'était un peu humanitaire. En prenant un esclave, elle sortait un pauvre equinhaur de la misère, de la faim et du froid et lui permettait de vivre à peu près décemment. Sa situation lui permettrait de cacher facilement cet esclave, elle pourrait le garder chez elle sans que personne ne le sache ou ne le remarque. Mais avant tout elle devait trouver le bon, ayant des critères bien précis, et surtout savoir combien cette extravagance allait lui coûter.

  • Ça dépend, répondit le poulain, si tu me prends moi c'est gratuit.

  • Tu un trop jeune, je cherche un plus âgé que toi, tu en connais ?

  • Oui, mais il faut payer, dit-il en tendant la main.

Stéphanie avait tout prévu, elle sorti donc de sous sa veste un sac de un kilo de céréales de petit déjeuner, le genre de chose qui avait beaucoup de valeur ici.

  • Tiens, je te donne ça, lui dit-elle, et la prochaine fois que je reviens tu me présentes tes amis, d'accord ?

  • D'accord si tu en amènes d'autres comme celles-ci.

  • Tu es dur en affaire, mais c'est d'accord ! répondit Stéphanie en souriant.

Et comme convenu, le week-end suivant, le jeune poulain l'attendait au même endroit.

  • Tes amis ne sont pas là ? demanda-elle.

  • Si, mais je veux à manger d'abord.

Alors elle lui tendit le sac de céréales, il y'en avait encore plus car elle se doutait bien que le pauvre garçon allait devoir partager son butin avec ses amis, de gré ou de force.

Il se jeta alors sur la nourriture, avala tout ce qu'il pu avant de disparaître dans les broussailles. Stéphanie avait comme la vague impression de s'être faite avoir. Elle n'avait pas perdu grand-chose, mais c'était rageant.

Mais non, presque un quart d'heure plus tard le poulain revint avec quatre de ses amis. Quatre poulains à peine plus âgés que lui. L'un d'entre eux, plus grande gueule que les autres, tenta immédiatement de se vendre.

  • Madame, moi je travail bien et longtemps et je mange presque rien ! prenez moi !

  • Désolé mon garçon mais ce n'est pas un esclave comme toi que je cherche.

  • C'est un esclave comment alors ?

  • Je cherche plutôt un jeune étalon, vous n'en connaissez pas ?

Les poulains tombèrent dans une sorte de mutisme.

  • Alors ? insista-elle.

  • Pour les grands il faut voir avec les caïds car c'est eux qui s'en occupent. Nous on peu pas demander aux grands de venir ici, c'est trop risqué, ils sauraient ce qu'on fait.

Stéphanie n'avait aucune envie de traiter avec la petite mafia de ce bidonville. Pour elle il était hors de question de nourrir ces négriers prêts à vendre leurs frères.

  • Et si je viens la nuit ?

  • Trop risqué, répéta un des garçons.

  • Attends madame ! il y'a la mère Lyma qui vend ses fils, elle habite une cabane un peu à l'écart des autres, tu pourrais venir le soir sans que les caïds te voient, proposa un autre garçon.

  • Mais ses fils ils sont grands ?

  • Oui

  • Et s'est combien ?

  • Je vais demander.

Et les garçons disparurent de sa vue en moins de temps qu'il ne faut pour le dire. Stéphanie évita de rester à découvert et se cacha un peu derrière un buisson.

Une mère qui vend ses fils, ce n'est pas plus glorieux qu'une racaille qui donne ses congénères et même si c'était moralement discutable, Stéphanie préférait encore cette solution. De toutes façon il n'était pas dit que les fils en question lui plairaient.

Le poulain qui avait parlé de cette mère revint une dizaine de minutes plus tard.

  • C'est 800 yards, dit-il.

  • Merci, voilà pour ton travail, dit-elle en lui donnant des céréales. Tu en auras d'autres si ce soir tu me mènes à cette Lyma. Compris ?

  • Oui madame, je serais là dès qu'il fera nuit noire.

  • Parfait.

Huit cent yards c'était environ la moitié du salaire minimum d'un ouvrier humain, soit presque rien pour disposer de la vie de quelqu'un comme bon lui semblait. Pour elle ça ne représentait rien et c'est parfois la somme qu'elle pouvait dépenser pour une simple soirée entre copines.

Stéphanie retourna chez elle puis passa à la banque faire un gros retrait de liquide, demandant au passage la plus grande discrétion possible sur cette transaction. Elle revint ensuite vers la décharge sud et se rendit au point de rendez-vous. Elle avait beau se répéter qu'elle ne ferrait jamais ce qu'elle s'apprêtait à faire, que de toutes façons les étalons qu'elle allait voir ne lui plairaient pas, et qu'elle n'aurait pas le courage d'aller jusqu'à bout, mais en fait tout était matériellement prêt. Presque inconsciemment elle avait tout fait pour que la transaction se réalise rapidement, comme par déformation professionnelle.

Aussitôt arrivée au point de rendez-vous, un petit '' pssst '' l'invita à suivre son contact, ce qu'elle fit. La nuit était complètement noire car aucune des deux lunes de Siemu n'était levée. A peine une faible lueur de la ville parvenait jusque là. Avec beaucoup de précaution, dans une discrétion qui l'étonna elle-même, Stéphanie se retrouva bientôt dans la petite cabane de la mère Lyma. L'unique fenêtre avait été calfeutrée afin qu'aucune lumière ne filtre au dehors. Il en fut immédiatement de même pour ce que l'on pouvait appeler une porte juste après l'entrée de Stéphanie.

La lampe de poche qui servait d'unique point d'éclairage de cette misérable masure fut rallumée et Stéphanie eut la surprise de découvrir la mère et ses trois enfants en ligne devant elle.

  • Bonsoir madame Lyma, salua respectueusement Stéphanie à voix basse.

  • Bonsoir, répondirent la jument et ses enfants.

La mère Lyma était une petite jument alezane aux crins lavés comme ont dit et à la crinière courte. Elle devait avoir tout au plus quarante ans, mais semblait fatiguée par tant d'années de misère et de persécution. A sa droite elle tenait par la main sa dernière fille, une jeune pouliche d'environ huit ans, toute mignonne et ressemblant fortement à sa mère, mais qui semblait terrorisée. A sa gauche se tenaient ses deux grands fils. Le plus grand, et le plus vieux, il allait sur ses dix neuf ans, était lui aussi alezan crins lavé. Lui et son frère avaient les crins très longs, sales et emmêlés. On devinait cependant qu'ils devaient être très blond, presque blanc, lorsqu'ils étaient propres. Le plus jeune des deux fils avait lui une robe un peu plus foncée que son frère, presque brune, d'une magnifique couleur café au lait qui plaisait beaucoup à Stéphanie. Lui il allait avoir dix sept ans. Elle le trouvait beaucoup plus mignon et attirant que son frère. Il avait l'air aussi plus gentils et attentionné. Mais avant d'acheter, Stéphanie voulait vérifier la marchandise. Ça lui faisait tout bizarre de penser de telle chose, de considérer quelqu'un comme un simple objet, alors finalement, elle fit comme si elle était en train d'acheter un simple cheval.

  • Ma fille n'est pas à vendre, précisa la jument, je ne vends que les mâles uniquement.

  • Pas de soucis, répondit Stéphanie, je suis là pour eux de toutes façons.

Alors elle commença sa visite d'achat. Dans sa tête son choix était déjà fait, mais elle tenait à rester objective le plus longtemps possible. Le peu de vêtements qu'ils portaient, troué qui plus est, ne cachait pas vraiment leur corps maigre. Cependant, l'un comme l'autre semblaient encore plutôt bien musclé. Elle passa derrière eux et jugea leur croupe. Le grand frère avait les fesses plus rondes et plus rebondies, mais celles du petit frère étaient très agréables aussi. Tous deux avaient une longue queue de crins blonds tout aussi sale et emmêlée que leur crinière.

Elle les regarda dans les yeux avant de leur faire ouvrir la bouche pour vérifier leur dentition.

  • Bien, fit Stéphanie, maintenant je veux les voir nu.

  • Mais... commença à protester le grand frère.

  • Tout ce que vous voudrez, allez les garçons ! fit la mère.

Alors les deux jeunes étalons quittèrent leurs haillons pour se retrouver complètement nu devant elle. Ils cachaient leur entrejambes avec leurs mains.

  • Ne vous cachez pas ! je veux tout voir. Mettez-les mains le longs du corps.

Alors, timidement, les deux garçons firent ce qu'on leur demandait.

Extérieurement Stéphanie restait stoïque et affichait un calme déconcertant. Mais intérieurement elle avait un trac d'enfer et n'avait qu'une envie : courir loin d'ici pour essayer d'oublier tout ce qu'elle faisait subir aux pauvres garçons. L'idée de ce qu'elle allait faire la rendait folle et même temps l'excitait comme jamais. Déjà entre ses cuisses elle sentait suinter une humidité caractéristique à ses grands moments d'égarement.

Sans plus de formalité, elle finit par empoigner à pleine main les bourses du grand frère. Elles étaient lourdes et chaudes, étonnement douces. Stéphanie avait la main bien remplie et ça lui plaisait. De son autre mains, elle empoigna alors les testicules du petit frère et ne pu s'empêcher de mordre sa lèvre inférieur en découvrant que le jeune étalon était encore mieux équipé que son grand frère. Ses mains remontèrent alors doucement vers les fourreaux des jeunes equinhaurs. Là encore, celui du plus jeune des deux lui semblait le mieux remplit, la confortant dans son choix initial. Un peu à regret, elle lâcha ensuite les attributs des deux étalons pour passer derrière eux.

Elle leur mit une mains aux fesses à chacun puis les caressa lentement. Ses doigts se rapprochant doucement de leur raie du cul. Alors que le grand frère avait tendance à serrer les fesses et plaquer sa queue contre celles-ci, le petit frère au contraire se laissait aller, il se détendait et relevait ostensiblement la queue. Dans ses souvenirs, Stéphanie se rappela que ce comportement signifiait que le plus jeune des deux garçons était excité par la situation.

Puisque le grand frère semblait coincé, Stéphanie s'en désintéressa complètement. Son choix était fait, mais elle tenait simplement à vérifier quelques détails. Précisant encore ses caresses, la jeune femme finit par carrément poser un doigt sur l'anus chevalin du plus jeune equinhaur. Celui-ci lui fit la surprise de relever complètement la queue pour placer celle-ci sur le côté, laissant libre accès a son orifice anal.

Il parvint alors à ses narines une forte odeur de sexe masculin tintée d'un soupçon d'odeur de cheval. Pratiquement ça sentait la bite mal lavée, mais contre toute attente cette odeur plaisait à Stéphanie. Elle se rendit aussi compte que le jeune equinhaur sentait bon le cheval, ça lui rappela d'agréables souvenirs, augmentant encore son trouble.

Stéphanie porta son regard sur l'avant de l'étalon et elle y trouva ce qu'elle attendait. Le jeune mâle avait laissé son pénis se déployer complètement et celui-ci pendait alors tranquillement entres ses jambes. L'equinhaur baisait la tête tant la honte de se montrer ainsi devant sa famille était lourde à porter. Mais il se laissait faire, sachant parfaitement quel était l'enjeux pour lui et pour sa famille. Il ne dit rien même quand Stéphanie empoigna son membre viril afin de le masser un peu.

Elle adorait ce qu'elle touchait, et fut très satisfaite de la taille de cette belle bite noire et rose qui commençait sérieusement à la faire fantasmer.

  • Tu as un beau gros jouet dit moi, dit-elle à l'intention du jeune étalon. Si je te prend comme esclave ça te plairait de me le prêter régulièrement pour que je joue avec ?

  • Si vous voulez maîtresse.

  • Houla ! doucement, je ne suis pas encore ta maîtresse, dit-elle avec un petit rire.

Le jeune equinhaurs baisa encore plus le regard et il sembla à Stéphanie que si ça avait été possible il aurait eut les joues roses. C'est en tout cas ainsi qu'elle le ressenti.

Avant de faire une bêtise elle lâcha ce qu'elle avait dans mains et le jeune étalon resta alors tout penaud son sexe bien tendu devant lui.

Stéphanie se tourna alors vers la mère Lyma pour lui faire part de son choix.

  • Bon, c'est décidé, je prends le plus jeune. Quel est votre prix ?

  • Huit cent yards, dit-elle à voix basse.

Alors Stéphanie sorti de la poche intérieure de sa veste une énorme liasse de billet. Il y'avait près de cinq mille yard, à ses yeux le jeune étalon les valait largement car il promettait de lui apporter un bonheur immense. Et puis de payer le prix fort lui permettait de déculpabiliser un peu. Elle tendit la liasse à la jument.

  • Je vous donne tout ça, mais je pars immédiatement avec lui.

La jument commença à compter puis écarquilla les yeux.

  • Vous êtes folle, c'est beaucoup trop ! Ce bon à rien de mâle ne les vaut pas ! Pour ce prix je vous donne les deux.

  • Non, c'est juste lui que je veux et c'est le prix que je veux payer. Faites en bon usage.

  • Oh ! merci beaucoup ! Dieu vous bénisse. Pourvu que vous n'ayez jamais à regretter cet achat.

  • Laissez votre dieu en dehors de ça s'il vous plait et tachez de vite trouver un autre endroit pour vivre, loin de toute cette misère et de cette affreuse mafia.

  • C'est ce que j'attendais pour le faire. Merci encore.

  • Une dernière question...

  • Oui ? répondit la jument soudain inquiète.

  • Comment allez-vous faire pour utiliser cet argent, je croyais que les equinhaurs n'avait pas le droit d'utiliser de monnaie.

  • Ne vous en faite pas pour ça, quand on en a l'argent n'est jamais un problème, c'est quand il vient à manquer que les soucis commencent.

  • C'est vrai, bonne chance à vous.