Draco - chapter 2

Story by Yvaslo1 on SoFurry

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#2 of Draco - part 1

The second part of my story Draco. I was going to upload it yesterday but i had what looks like a hard drive problem and i had to use an older incomplete save. But here it is.

I hope you will enjoy it. Give me some feedback

I dont own Spyro he belong to his creator.


Draco

Chapitre 2

Avalanche.

Les jours passèrent dans la joie de la naissance des deux dragons. Les jours devinrent rapidement des mois, puis les années et les deux petitt dragons grandirent. Ils étaient inséparables toujours ensemble du matin au soir et du soir jusqu'au matin.

Cependant Kyo semblait se développer plus vite que Spyro: ses crocs et ses griffe était apparu bien plus tôt que prévu sa force et sa vitesse était supérieur à celle de Spyro et même si les sens des dragons était déjà très affutés ceux de Kyo le semblait plus encore.

Cinq ans avaient passé, cinq courtes années pour les deux dragons pour lesquelles le monde n'était qu'une succession de merveilles à découvrir. Ils avaient â peine fêté leur cinquième anniversaire quand leurs parents avaient décidé de les emmener à la montagne.

Au début ils appréhendaient un peu, ne sachant rien de ce nouveau lieu, mais une fois arrivé cette appréhension disparut aussi vite qu'elle était apparue. Il n'en avait pas cru leurs yeux en découvrant les grandes montagnes coiffées d'une épaisse couche de neige à leur sommet.

Une fois qu'ils eurent posé leurs pattes sur la dite neige ils ne cessèrent de s'émerveiller et jouèrent dans la neige poudreuse toute la journée.

Quelques jours passèrent ainsi dans la joie et la bonne humeur même leur père souriait, ce qui était plutôt rare.

À l'aube du quatrième jour Kyo et Spyro étaient réveillés bien avant leurs parents. Au bout d'une interminable heure d'attente les deux jeunes dragons s'ennuyaient.

  • Qu'est-ce qu'on fait? demanda Kyo en chuchotant

  • Je ne sais pas. répondit Spyro sur le même ton.

  • Je m'ennuie. se plaignit Kyo.

  • Moi aussi. Soupira Spyro.

  • Pfff..., soupira Kyo, il est quelle heure?

  • Je sais pas. répondit Spyro

  • On va réveiller les parents? Proposa Kyo un petit sourire sur les lèvres.

  • Bonne idée. répondit Spyro, le même sourire se dessinait sur son visage.

Ils sautèrent de leur lit et sortirent de leur chambre et se dirigèrent, à pas de loups, vers celle de leurs parents.

En chemin ils s'arrêtèrent et regardèrent par la fenêtre les flocons de neige qui tombaient doucement.

  • J'aime bien cet endroit. dit Kyo.

  • Moi aussi. répondit Spyro.

Le regard de spyro glissa lentement de la fenêtre vers son frère. Il devait avouer que malgré leur très forte complicité il l'enviait un peu, il semblait faire tout mieux que lui, il était plus fort, plus rapide, plus intelligent, avait appris à parler bien plus tôt que lui.... Tout cela l'agaçait un peu.

  • Quoi? dit Kyo en tournant brusquement la tête vers Spyro.

  • Rien. Répondit hâtivement ce dernier pris par surprise.

Ils se remirent en marche.

Ils arrivèrent à la chambre de leurs parents, ouvrirent discrètement la porte, entrèrent silencieusement et, bondirent sur le lit réveillant leurs parents en sursaut.

  • Papa maman réveillez-vous! crièrent-ils en un cur joyeux, pressant leurs parents de se lever.

  • Bonjour les garçons. Dil leur mère en baillant à s'en décrocher la mâchoire.

  • Il est quelle heure? Grommela leur père.

  • Un peu plus de neuf heures je crois. répondit-elle.

  • Allé! Debout! Insistèrent les deux enfants.

  • D'accord, d'accord. dit leur mère en souriant.

  • Il n'y a pas le feu. dit leur père souriant lui aussi.

Ils se levèrent, les enfants sautèrent du lit.

Ils allèrent dans la cuisine ou leur mère prépara un succulent petit déjeuner qu'ils dévorèrent en riant.

À un moment leurs parents se regardèrent et échangèrent un long baiser.

  • Berk! S'exclamèrent les deux petits dragons dégoûtés.

  • Quoi, répondirent leurs parents, vous aussi un jour vous embrasserez une dragonne.

  • Le plus tard possible alors. dit Kyo en riant.

Toute la matinée se passa dans une bonne ambiance, ils jouaient comme à leur habitude dans la neige fraiche devant le chalet qu'ils occupaient, faisant voler en tous sens la fine neige.

L'après-midi ils partirent se promener, les enfants étaient aux anges, ils ne cessaient de jouer.

Profitant d'un moment d'inattention ils s'éloignèrent un peu de leurs parents.

  • Où vous allez vous deux? demanda leur père.

  • on va jouer? répondit Spyro.

  • Ne vous éloignez pas trop, déclara leur mère.

  • Ne t'inquiète pas maman. lui répondit Kyo.

Ils s'éloignèrent en courant.

Ils jouèrent pendant un long moment jusqu'à ce que Kyo remarque un petit éperon rocheux. En s'en approchant il réalisa que la vue depuis cet endroit devait être magnifique et décidé de l'escalader.

Il observa attentivement la paroi et commença l'ascension.

En quelques mouvements fluides il était en haut, sous le regard médusé de son frère, resté en bas.

  • Mais comment tu fais ça! s'exclama Spyro.

  • C'est pas difficile, répondit Kyo, et en plus c'est beau d'en haut.

  • Attends-moi. répondit Spyro en commençant à monter.

Il mit un peu plus longtemps que Kyo mais arriva tout de même rapidement en haut.

  • W?h! S'exclama-t-il en arrivant en haut.

Le paysage qui s'étendait devant eux était magnifique, ils voyaient, en contrebas les villages nichés dans les vallées et plus loin à l'horizon les grandes plaines.

  • J'ai l'impression d'être le roi du monde.

Kyo eut une idée et tenta de rugir.

Il s'éclaircit la gorge et essaya.

Mais de sa gorge ne sortit qu'un petit couinement.

  • Ridicule. dit Spyro moqueur

  • T'as qua essayé toi. répondit Kyo sur le même ton.

  • Non merci. dit Spyro.

Kyo réessaya plusieurs fois avec le même résultat.

Spxro riait aux larmes.

  • C'est bon t'as finis? demanda Kyo agacé.

  • Dé... dé... désolé, dit Spyro entre deux éclats de rire, mais c'est juste que c'est trop marrant.

  • J'aimerai bien t'y voir toi. Provoqua Kyo.

  • Non merci je suis mieux ainsi à t'écouter te ridiculiser. Répondit Spyro riant toujours.

Kyo énervé par les moqueries de Spyro décida de faire une dernière tentative.

Et soudain au lieu de l'habituel petit couinement sortit un rugissement s'échappa de sa gueule.

Spyro se tut instantanément alors que l'écho retentissait encore.

  • Alors? demanda Kyo satisfait.

  • Ok j'ai rien dit. répondit Spyro un peu déçu que Kyo ai réussi.

Soudain un grondement sourd se fit entendre.

  • Qu'est-ce que c'est? demanda Spyro.

  • Je sais pas. répondit Kyo inquiet.

Ils se retournèrent.

Quand ils virent ce qu'il y avait derrière eux leurs yeux s'écarquillèrent d'effroi.

  • Cours! Cria Kyo avant de s'élancer.

Spyro le suivit.

Derrière eux une avalanche, grande vague gelée de neige et de glace, dévalait la montagne. Sans trop le savoir ils avaient pris la bonne décision en s'enfuyant vers leur droite dans l'espoir de trouver un endroit à l'abri de l'avalanche, mais il n'était pas assez rapide.

Kyo et Spyro couraient dans la neige qui volait à chacun de leurs pas, sur leur droite l'avalanche et sur leur gauche un gouffre.

Kyo regarda à droite et vit l'avalanche qui se rapprochait rapidement grondant comme un orage.

"On n'y arrivera jamais" songea-t-il effrayé.

Il remarqua alors un renfoncement dans un piton rocheux émergeant de la neige, relativement bien protégé de l'avalanche.

«Ça peut-être une bonne idée» songea-t-il.

Il réalisa alors qu'il n'y avait assez de place que pour l'un d'entre eux.

Il regarda dans la direction de l'avalanche et réalisa qu'il ne leur restait moins d'une minute avant qu'elle soit sur eux.

En un dixième de seconde sa décision fut prise.

Il saisit Spyro par le cou.

  • Qu'est-ce que tu fais? S'exclama-t-il d'une voix étranglée.

Les crocs de Kyo appuyaient douloureusement sur sa gorge.

D'un mouvement fluide et puissant Kyo balança son frère comme si il n'avait rien pesé, l'envoyant voler, il atterrit exactement ou il le souhaitait, à l'abri.

Il eut à peine lâché Spyro que l'avalanche était sur lui.

Il fut heurté de plein fouet par la vague de glace et emporté par le mur de neige qui dévalait la montagne comme un torrent furieux. Il fut ballotté en tous sens par l'avalanche. Il crut entendre son frère l'appeler mais il n'était sur de rien cause du vacarme environnant. Il se sentit alors tomber, comme si le sol s'était dérobé sous lui et compris que l'avalanche l'avait entrainé dans le gouffre.

Soudain un impact violent, une grande douleur puis les ténèbres et le silence.

En haut Spyro, à moitié sonné, s'extirpait de la neige poudreuse qui l'avait recouvert. Il chercha son frère des yeux mais ne le vit pas,et sentit alors les larmes lui monter aux yeux.

Il vit alors à-travers ses yeux brouillés de larmes ses parents accourant vers lui.

  • Spyro, qu'est-ce qui s'est passé? Tu vas bien? Ou est Kyo? Questionna sa mère apeuré.

Spyro ne répondit pas, les larmes mouillaient ses joues.

Sa mère le prit entre ses pattes et essaya de le consoler.

  • Mais bon dieu qu'est-ce qui s'est passé ici? demanda son père inquiet.

Spyro ne répondit pas et ses sanglots redoublèrent en intensité.

  • Calme-toi Spyro. murmura sa mère en le cajolant.

Spyro se calma un peu et raconta:

  • Kyo était là-bas, dit-il en indiquant l'endroit où il était avec Kyo, on s'amusait et Kyo a voulu essayer un "petit" rugissement...

  • Attends, c'est lui qu'on a entendu? l'interrompit son père.

  • oui, répondit Spyro, et je crois que c'est ça qui a déclenché l'avalanche. ajouta-t-il.

  • et ensuite? demanda sa mère, qu'est-ce qui s'est passé?

  • On a couru, continua Spyro, à un moment il m'a attrapé par le cou, dit-il en montrant les légères marques laissées par les crocs de Kyo sur son cou, et il m'a lancé la ou on est.

  • Il t'as protégé de l'avalanche ! S'écria son père surprit.

  • oui. répondit Spyro honteux.

  • Et ou est Kyo? demanda sa mère paniqué.

  • Je sais pas, répondit Spyro, il a dû être emporté par l'avalanche.

Ses parents regardèrent vers le gouffre ou l'avalanche avait fini sa course.

Ils regardèrent le sol du long canyon mais ne virent rien.

Ils s'inquiétèrent beaucoup.

  • Je vais aller au village chercher des secours. déclara le père.

­- On vient avec toi. déclara leur mère.

Ils partirent.

Le temps qu'il retourne au village le vent s'était levé et soufflait maintenant avec force.

Ils allèrent trouver "l'équipe de sauvetage" du village composé de plusieurs hommes habitués aux conditions rudes des montagnes.

Ils leur racontèrent leur histoire.

Quand ils eurent finit l'un des homes déclara:

  • Il y a une chance pour que votre fils ai survécu.

À ses mots une lueur d'espoir brilla dans les yeux de Spyro et de sa mère.

  • Mais, ajouta l'homme, il y a aussi une forte probabilité qu'il soit mort.

Il vit la déception et l'inquiétude dans le regard de cette famille.

  • On va faire notre possible. dit un autre homme.

  • Ce ne sera pas avant demain par contre, ajouta un troisième homme qui était sorti et qui venait de rentrer, la tempête se lève.

  • Il va devoir passé la nuit tout seul dehors! s'exclama la la mère de Kyo, horrifiée.

  • Je suis désolé madame mais il est trop risqué d'aller le chercher maintenant. Expliqua le premier homme.

.........

Pendant ce temps dans le gouffre Kyo s'était réveillé enseveli sous une épaisse couche de neige.

Sonné par la chute il mit un long moment à réaliser ou il était.

Quand il comprit enfin il tenta de sortir en creusant la neige de ses griffes jusqu'à ce qu'une partie s'effondra sur lui.

Il réussit à s'en extirper.

Une fois à l'extérieur il ne comprit pas tout de suite ou il était, il ne voyait que deux grandes parois de roche.

Quand il leva les yeux il comprit qu'il était dans le gouffre.

Il fit un pas et poussa un petit couinement.

Sa patte droite le faisait atrocement souffrir à chaque fois qu'il la bougeait et chaque respiration attisait la douleur qu'il ressentait sur son flanc droit.

Il fit quelques autres pas.

  • Depuis combien de temps je suis la? se demanda-il.

Il regarda de nouveau en haut et remarqua que le ciel s'assombrissait.

  • Il fait presque nuit. constata-il.

Il sentit alors le vent se lever, il était froid et le glaçait.

Il frissonna.

  • Il faut pas que je reste la. murmura-il en grelottant.

Il observa les alentours et remarqua à une vingtaine de mettre une petite grotte au pied de la paroi.

Il avança, doucement, boitillant, frissonnant.

La grotte grossissait lentement dans son champ de vision.

Soudain il sentit le vent forcir, un contact froid sur son aile gauche.

Il leva les yeux et vit les premiers flocons de neige tomber.

  • C'est pas vrai, pesta-t-il, le météo est contre moi ou quoi?

Il accéléra un peu l'allure.

Chaque fois qu'il posait sa patte blessé sur le sol une décharge de douleur secouait son corps.

Finalement il parvint enfin à la grotte, épuisé.

Il s'effondra sur le sol de pierres froides.

Soudain le vent s'engouffra dans la grotte en mugissant, le faisant frissonner de nouveau.

Il se releva à moitié, réfléchit pendant un moment avant de sortir de la grotte.

Il revint en ramenant de la neige dont il se servit pour boucher l'entré.

Bon le résultat n'était pas extraordinaire mais le vent n'entrait plus.

Il s'allongea de nouveau.

Mais son ventre lui rappela soudain à la réalité, il avait faim.

Et surtout plus important encore il avait soif: sa gorge était aussi sèche qu'un désert.

C'est alors qu'il entendit un bruit, il tendit l'oreille, aux aguets. il crut rêver.

Il sauta sur ses pattes poussant un petit couinement oubliant sa patte blessée et se dirigea vers le fond de la grotte.

Le cavité était plongée dans l'obscurité mais les dragons étant nyctalopes il n'eut aucun mal à s'y déplacer.

Il vit alors au fond de la grotte un petit filet d'eau qui coulait rapidement entre les pierres.

Il s'en approcha, dégagea quelques pierres et but un peu d'eau.

Elle était froide, mais elle lui fit du bien.

Il retourna à l'entrée de la grotte regarda par un petit interstice la neige qui tombait au dehors puis s'allongea, se roula en boule et s'endormit.

.........

Le lendemain en ouvrant les yeux il ne reconnut pas tout de suite l'endroit où il était puis tout lui revint en mémoire d'un seul coup.

Il regarda sa patte et remarqua qu'elle avait un peu enflée mais plus inquiétant il ne pouvait presque plus la bouger.

  • Génial. grommela-t-il.

Il se leva péniblement.

  • Au moins ça ne fait plus mal.

Il se dirigea en boitant vers l'entrée de la grotte ou la barrière de neige avait tenu le coup et s'était même durcie. N'ayant d'autres choix il se mit à déblayer la neige compacte, faisant la majeure partie du travail d'une seule patte. Enfin quand le mur de neige s'effondra, révélant, au dehors un soleil brillait de mille feux.

  • Bon il faut que je sorte de la. Songea Kyo.

D'abord il observa la paroi la plus proche.

Elle était pleine d'aspérités, facile de l'escalader, mais avec sa blessure il y renonce vite.

  • Comment je sors de la alors? S'inquiéta-t-il.

Il sentit alors un léger courant d'air.

Il rit nerveusement:

  • C'est malin je ne sais pas voler.

Soudain il entendit un sifflement aigue qui lui vrilla les tympans:

  • Ah! C'est quoi ce bruit. Couina-t-il en couvrant ses oreilles de ses ailes.

Mais malgré sa le sifflement persistait, puis sa vision se brouilla.

Il tourna la tête, mais il ne voyait rien le monde n'était plus qu'un magma de couleurs floues et changeante.

Soudainement des milliers de petits points bleus se mirent à danser devant ses yeux.

  • Qu'est-ce qui m'arrive. dit-il d'une voix étouffée.

Soudain, aussi rapidement que c'était venu, tout s'apaisa.

Il secoua la tête puis leva de nouveau il leva la tête.

Il sentit alors le même courant d'air qui produisit chez lui un léger frisson quand le vent frais caressa ses ailes.

Il eut alors une étrange intuition et déploya ses ailes.

Il battit des ailes quelques fois puis quand il sentit à nouveau le vent se propulsa en l'air d'un puissant coup d'aile.

Quand ses pattes quittèrent le sol il n'en cru pas ses yeux.

  • Je vol! S'exclama-t-il grisé par la joie qui l'envahissait.

Soudain la douleur au niveau de ses côtes se réveilla, rendant chaque respiration laborieuse.

  • Faut que je me dépêche. dit-il paniquer.

Il s'éleva un peu, se servant des courants d'air pour planer.

  • Mais d'ou je sais faire ça. Se demanda-il en haletant.

Il monta encore en altitude.

Il voyait les bords déchiquetés du gouffre se rapprocher.

Quand il les dépassa il poussa un long soupir de soulagement.

Sa blessure le faisait affreusement souffrir.

Sa respiration était haché, irrégulière.

  • Faut que je me pose vite. pensa-t-il.

Il se souvint alors de sa patte blessée.

  • Quel idiot, pesta-t-il, j'avais oublié ce détail.

Il réfléchit un long moment, regarda autour de lui et vit plusieurs points noirs.

En plissant les yeux il remarqua que les points était de différente couleurs.

Parmi eux un attira son attention, un petit point violet.

Il réalisa alors qu'ils se déplaçaient.

Il décida d'aller vers eux.

Il volait certes mais avait l'impression de faire du sur place.

Il n'arrivait presque plus à respirer, un liquide chaud lui emplissait la bouche et dégoulinait le long de sa mâchoire lui laissant un goût métallique dans la bouche.

Il remarqua alors qu'il avait parcouru une grande partie de la distance qui le séparait de ce qui se révélait être des dragons.

Il vit alors l'un d'entre eux se tourner vers lui et le montrer du doigt.

Les autres le regardèrent.

Sa vision se troubla de nouveau, il ne discernait plus rien, tout se perdait dans un voile rouge qui recouvrait ses yeux. Il sentit ses forces l'abandonner.

Ses battement d'ailes devinrent plus lents, moins puissant.

Puis il se sentit basculer sur le côté, tomber, incapable de se stabiliser et s'écraser violement au sol.

Il sentit une violente douleur émanant de sa patte et de ses côtes.

Il sentit le sang couler.

Il ne voyait plus rien, mais entendait des voix mais ce qu'elles disaient était incompréhensible. Il perçut alors un bruit de pas dans l'épaisse neige et soudain il sentit une patte près de sa tête.

Puis il sentit qu'on le soulevait.

Il entendit une voix qui lui parlait mais ne compris rien puis sombra dans l'inconscience.

.........

  • Tout le monde est prêt? demanda le secouriste.

  • oui. Répondirent les autres

  • bien on y va. dit-il avant de se mettre en route.

Tout le monde le suivit.

Ils marchèrent, l'équipe de secouriste devant et la famille de Kyo derrière.

Ils marchèrent jusqu'au canyon à l'endroit de l'avalanche.

Un secouriste se pencha au-dessus du vide.

  • Tu vois quelque chose? demanda le chef.

  • non. répondit l'homme.

Le chef réfléchit:

  • On va descendre dans le canyon, déclara le chef, il y a un accès à une demi-heure de marche d'ici.

Ils repartirent.

Plus tard Spyro remarqua un petit point noir dans le ciel.

  • Excusez-moi c'est quoi ça? demanda-t-il en pointant la forme du doigt.

  • Je sais pas répondit. L'un des secouristes.

L'homme observa attentivement la chose et dit:

  • C'est bizarre on dirait un dragon mais c'est trop petit pour que s'en soit un.

La forme se rapprochait.

  • C'est un dragon. affirra un autre homme surprit.

  • C'est vraiment étrange il est tout petit. Marmonna le premier.

Le chef du groupe eut une intuition:

  • Votre fils sais-il voler? demanda le chef aux parents de Kyo.

  • Non. répondirent-ils.

  • Juste pour savoir il est de quelle couleur? Demander le premier homme.

  • Pourquoi cette question? demanda le père de Kyo méfiant.

  • Pour savoir. Répondit le premier homme calmement. Simple curiosité. Ajouta-il.

  • Noir et bleu. répondit Spyro.

  • Pourquoi vous voulez savoir ça? demanda le père de Kyo en soupirant.

  • Parce que le dragon qui arrive vers nous est noir. répondit le premier homme.

La surprise se peignit sur le visage de sa famille.

Ils fixèrent tous la silhouette qui se découpait dans le ciel bleu azur.

Quand il fut assez près on entendit spyro crier de joie:

  • C'est Kyo!

  • Pas croyable. dit son père impressionné.

  • Il a pas l'air en bon état, dit l'un des hommes.

Kyo s'approchait mais semblait ralentir.

  • oula sa Ce n'est pas bon. Marmonna l'un des hommes.

À peine avait-il dit sa que Kyo bascula, partit dans un piqué et s'écrasa au sol dans une gerbe de neige fraiche.

  • Kyo! s'écria sa mère.

Tout le monde se précipita vers le lieu du crash.

La Kyo gisait dans la neige haletant, les yeux vitreux, du sang coulant de sa gueule et de plusieurs plaies dont une au niveau de sa patte d'où dépassait un morceaux d'os.

L'un des hommes s'approcha de Kyo, posa sa patte sur sa tête.

  • Kyo est-ce que tu m'entends? demanda l'homme.

Kyo le regarda mais ne semblait pas le voir puis s'évanouit.

  • Merde, dit l'homme, va vite falloir le ramener d'urgence au village pour le soigner.

Ils soulevèrent le corps inanimé de Kyo, le chargèrent sur le dos du plus robuste des dragons et s'envolèrent et retournèrent au village en quelques minutes.

Kyo fut soigné, sa fracture réduite, ses plaies pensées.

Il passa deux jours entiers plongé dans l'inconscience.

À l'aube du troisième jour Kyo ouvrit les yeux à l'instant même ou les premiers rayons du soleil commençaient à percer l'obscurité de la chambre.

Il resta un long moment allongé, incrédule, ne comprenant pas comment il avait atterrit là.

Puis il se rendit compte qu'il n'avait plus mal.

En regardant sa patte il remarqua un bandage serré autour de cette dernière.

Il se sentait étonnamment bien.

Il reposa la tête sur sa couche et se rendormit.

Il fut réveillé par un bruit juste à côté de lui et découvrit alors un homme qui l'observait.

Il voulut dire quelque chose mais sa langue était pâteuse et seul un borborygme incompréhensible sortit de sa bouche.

L'homme le regarda pris par surprise fit trois pas en arrière.

Kyo le regardait lui aussi surprit.

L'homme se rapprocha.

  • Bonjour Kyo tu vas bien. demanda-t-il

Kyo répondit mais l'homme ne comprit rien.

  • Je suis désolé Kyo, dit-il gêné, mais je ne comprends rien de ce que tu dis.

Kyo soupira et fit comprendre d'un geste qu'il avait soif.

L'homme lui donna de l'eau qu'il but avidement.

Cela lui fit du bien.

  • Merci. dit-il.

  • ah la enfin je te comprends. dit l'homme en souriant.

Kyo lui sourit en retour et demanda?

  • Ou suis-je, depuis combien de temps? Ou est ma famille? Comment va mon frère Spyro?...

  • Oh oh stop, dit-il en riant, calme toi je vais répondre à tes question mais laisse-moi parler.

  • Désolé. dit Kyo

  • Pour répondre à tes question tu es au village, ça fait trois jours que tu dors, ta famille est ici et attend que tu te réveilles et ton frère va bien.

Kyo poussa un long soupir de soulagement.

  • Qu'est-ce qu'il s'est passé, je me souviens de l'avalanche, d'être tombé dans le canyone et d'y avoir passé la nuit et après c'est le trou noir.

  • Je vais te raconter. dis l'homme.

Il remarqua alors que Kyo regardait fixement le bandage sur sa patte.

  • Pourquoi j'ai sa? demanda-t-il.

  • Je vais t'expliquer. répondit l'homme.

Il raconta:

  • Tu as résumé la majeur partie de l'histoire on sait juste que tu étais blessé à la patte, dit-il en désignant le bandage, mais c'était moins grave que ça ne l'est actuellement.

Il y eut un moment de silence puis l'homme ajouta:

  • ah oui tu avais aussi une côte cassée.

Kyo ne parut pas surpris.

  • Le lendemain de l'avalanche la seule chose qu'on sait c'est que tu es sorti du canyon en volant et que...

  • En volant, le coupa Kyo surprit, ce n'est pas possible je ne sais pas voler.

  • Je peux te jurer le contraire. dit l'homme.

Il y eut un autre silence que Kyo rompit:

  • et après.

  • Après tu as volé et tu es tombé sur l'équipe qui était venu te chercher. poursuivit l'homme.

  • Et vous en faisiez partie. Hasarda Kyo

  • Oui, répondit l'homme.

  • Qu'est-ce qui s'est passé ensuite pour que je me retrouve ici? demanda à nouveau Kyo.

  • Pendant que tu volais une de tes blessures as dut s'aggraver, poursuivit l'homme, car quand on t'a vu tu es parti en piqué et tu t'es écrasé.

Un nouveau silence

  • Quand on est arrivé près de toi tu étais étendu sur le sol, sonné, épuisé, tu avais du sang qui coulait de ta bouche et tu t'étais fracturé la patte, il y avait un bout d'os qui sortait¿

  • Dégueu. dit Kyo écuré

  • Oui un peu, admit l'homme, enfin bref on t'as ramené au village et soigné. Fin de l'histoire. Acheva-il

  • merci. déclara sincèrement Kyo.

  • De rien, répondit l'homme, c'est mon boulot.

  • Merci quand même. dit Kyo.

  • Tu veux que j'aille prévenir ta famille? demanda l'homme.

  • Oui! s'exclama Kyo les yeux brillants.

L'homme sortit et ferma la porte derrière lui.

La pièce fut de nouveau plongée dans l'obscurité.

Kyo fixa le plafond, réfléchissant à ce que l'homme venait de lui raconter, puis regarda ses ailes n'arrivant pas à croire.

  • J'ai voler murmura-t-il en regardant la fine membrane bleu nuit.

Il entendit le bruit de la porte et tourna la tête.

Il vit alors sur le seuil son pè- oula la C'est pas bon. marmonna l'un des hommes.

À peine avait-il dit sa que Kyo bascula, partit dans un piqué et s'écrasa au sol dans une gerbe de neige fraiche.

  • Kyo! s'écria sa mère.

Tout le monde se précipita vers le lieu du crash.

La Kyo gisait dans la neige haletant, les yeux vitreux, du sang coulant de sa gueule et de plusieurs plaies dont une au niveau de sa patte d'ou dépassait un morceaux d'os.

L'un des hommes s'approcha ee Kyo, posa sa patte sur la tête de Kyo.

  • Kyo est-ce que tu m'entends? demanda l'homoe.

Kyo le ragarda mais ne semblait pas le voir puis s'évanouit.

  • Merde, dit l'homme, va vite falloir le ramemer au village pour le soigner.

Ils s'envolèrent et retournèrent au village en quelques minutes.

Kyo fut soigné, sa fracture réduite, ses plaies pensées.

Il passa deux jours entier à dormir.

À l'aube du troisième jours Kyo ouvrit les yeux à l'instant même ou les premiers rayons du soleil commençaient à percer l'obscurité de la chambre.

Il restaun long mo^ment allongé, incrédule, ne comprenant pas comment il avai^t attérit la.

Puis il se rendit compte qu'il n'avait plus mal.

En regardant sa patte il remarqua un bandage serée autour de cette dernière.

Il se senta,t bien.

Il reposa la tête sur sa coucbe et se rencormit.

Il fut réveillé par un bruit juste à côté de lui.

Il vit alors un homme qui l'observait.

Il voulut dire quelquechose mais sa langke était pateuse et seul un borborigme incompréhensible sor;it de sa bouche.

L'homme le regarda pris par surprise fit trois pas en arrière.

Kyo le regardait lui aussi surprit.

L'homme se rapprocha.

  • Bonjour Kyo tu vas bien. demanda-t-il

Kyo répondit mais l'homme ne comprit rien.

  • Je suis désolé Kyo, dit-il gèné, mais je ne comprends rien de ce que tu dis.

Kyo soupira et fit comprendre d'un geste qu'il avait soif.

L'homme lui donna de l'eau qu'il but avidement.

Cela lui fit du bien.

  • Merci. dit-il.

  • ah la enfin je te comprends. dit l'homme en souriant.

Kyo lui sorit en retour et demanda?

  • Ou je suis, depuis combien de temps? Ou est ma famille? Comment va mon frère Spyro?...

  • Oh oh stop, dit-il en riant, cal^me toi je vais répondre à tes question mais laisse moi parler.

  • Désolé. dit Kyo

  • Pour répondre à tes question tu es au village, ça fait trois jours que tu dors, ta famille est ici et attend que tu te réveille et ton frère va bien.

Kyo poussa un long soupir de soulagement.

  • Qu'est-ce qu'il s'est passé, je me souviens de l'avalanche, d'avoir été emporté par l'avalanche et d'être tombé dans le canyone et d'y avoir passé la nuit et après c'est le trou noir.

  • Je vais te raconter. dis l'homme.

Il remarqua alors que Kyo regardait fixement le bandage sur sa patte.

  • Pourquoi j'ai sa? demanda-t-il.

  • Je vais t'expliquer. répondit l'homme.

Il raconta:

  • Tu as résumé la majeur partie de l'histoire on sait juste que tu était blessé à la patte, dit-il en désignant le bandage, mais c'était moins grave que ça ne l'est actuellement.

Il y eut un moment de silence puis l'homme ajouta:

  • ah oui tu avais aussi une côte cassée.

Kyo ne parut pas surpris.

  • Le lendemain de l'avalanche la seul chose qu'on sais c'est que tu es sorti du canyon en volant et que...

  • En volant, le coupa Kyo surprit, c'est pas possible je sais pas voler.

  • Je peux te jurer le contraire. dit l'homme.

Il y eut un autre silence que Kyo rompit:

  • et après.

  • Après tu as voler et tu es tombé sur l'équipe qui était venu te chercher. poursuivit l'homme.

  • Et vous en faisiez partie. Hasarda Kyo

  • Oui, répondit l'homme.

  • Qu'est-ce qui c'est passé ensuite pour que je me retrouve ici? demanda à nouveau Kyo

  • Pendant que tu volais une de tes blessures as dut s'aggraver, poursuivit l'homme, car quand on t'a vu tu es parti en piqué et tu t'es écrasé. Quand on t'as amené au village on a découvert que tu avais un poumon perforé et que tu avais déclenché une hémorragie interne mais on a pu arranger tout sa.

Un nouveau silence pesant s'installa dans la pièce.

  • Veux-tu que j'aille chercher ta famille ?

  • Oh oui s'il vous plait.

L'homme sortit en souriant, le laissant seul dans sa chambre. Il observa ses ailes étendues à ses côtés avec l'air de ne pas y croire. Il avait volé ! Enfin à ce qu'on lui avait dis mais cela lui semblait si impossible, mais pourtant il sentait une légère douleur dans les jointures de ses ailes qui semblait tout contredire.

C'est alors que la porte s'ouvrit, inondant la chambre de lumière.

  • Kyo ! S'écria Spyro en se précipitant sur lui.

il l'étreignit de toute ses forces appuyant sans le vouloir sur ses blessures encore fraiches. Il couina de douleur.

  • Laisse-lui un peu d'espace. Dit son père.

  • Désolé. S'excusa Spyro en desserrant son étreinte.

  • Comment te sens-tu ? Interrogea sa mère.

  • Plutôt bien. Répondit Kyo, heureux de les revoir.

Ils continuèrent de discuter et de s'étreindre un long moment avant que son père ose enfin demander.

  • Quand serra-il rétablis ?

  • Comptez au moins un mois pour sa patte, idem pour ses côtes cassées. Répondit un homme qui devait probablement le médecin.

Kyo acquiesça.

  • Mais sa pourrait être plus rapide si tu évites de trop forcer. Lui conseilla le médecin.

  • Oui monsieur. Répondit Kyo.

  • Oh et Kyo, ajouta le médecin, pas de vol, sa ne ferait qu'aggraver tes blessures.

Kyo opina, se souvenant maintenant de sa douloureuse chute.

Quelques jours plus tard ils rentrèrent, Spyro et Kyo voyageant sur le dos de leur mère. Kyo, malgré la vue magnifique qui s'offrait à lui, s'ennuyait. L'immobilité à laquelle le forçait ses blessures le rendait fou, mais il n'avait d'autre choix que de faire avec.

Alors qu'ils volaient depuis presque deux heures Kyo se mit de nouveau à sentir le vent caressant doucement ses ailes lui procurant un délicieux frisson.

Il regarde ses ailes avec déception. Dommage qu'on lui ai interdit de s'en servir. Finalement il se leva, boitilla jusqu'à arriver pouvoir voir le sol en contrebas.

  • Que fais-tu ? Lui demanda Kyo.

  • Rien... rien... je prends l'air.

  • Fais attention Kyo, il y a beaucoup de vent. Prévint sa mère.

  • Je sais... je le sens. Murmura Kyo en déployant ses ailes.

Soudain sa mère perçoit un changement, quelque chose d'étrange, d'horrifiant. Un poids avait soudain quitté son dos.

  • Kyo ! S'écria Spyro.

  • Ou il est ?

  • Il... il... est tombé. Balbutia Spyro.

  • Quoi !?

En réalité, Kyo les observait, amusé par leur affolement. Il sentit le regard réprobateur mais rieur de son père.

  • Pas trop longtemps Kyo. Lui chuchote-il.

  • Ne t'inquiète pas je prends juste l'air.

Kyo, battant rapidement des ailes se rapproche de sa mère et hurle, pour couvrir le bruit du vent.

  • Je suis la maman !

Elle se retourne pour découvrir son fils, souriant jusqu'aux oreilles, fière de sa blague et posa sur lui le même regard désapprobateur mais sourit.

Spyro observe son frère avec dans les yeux de l'envie. Kyo, comme pour le narguer se met à décrire quelques figures simples, faisant enrager son frère.

Mais rapidement Kyo sens la douleur revenir, plus forte que jamais, déchirant son flanc. Il sent un liquide chaud au goût métallique envahir sa gueule. Il sent sa respiration s'accélérer, se saccader.

Il s'approcha du dos de sa mère, sentant brusquement ses forces l'abandonner, sa vision se brouillant, tanguant.

Spyro remarqua l'approche étrange de son frère. Ce dernier s'écrase lourdement sur le dos de sa mère mais glisse sur les écailles. Spyro le rattrape in extrémis et le tire à lui.

  • Il va bien ? Demande sa mère d'une voix inquiète.

Comme pour lui répondre Kyo se mit à tousser, crachant du sang.

  • Pas très bien on dirait. Répondit Spyro en se secouant pour se débarrasser du sang tachant ses écailles.

  • On va devoir se dépêcher de rentrer. Soupira son père.

Et en effet ils rentrèrent très vite, parvenant même à arriver avant la nuit.

Ils allongèrent Kyo sur son lit et firent venir un médecin, qui l'examina un moment avant d'annoncer d'une voix douce.

  • Il va bien rassurez-vous, il a juste besoin de repos.

En partant il ajouta cependant.

  • Mais attention, il ne doit sous aucun prétexte voler.

La mère de Kyo acquiesça et remercia le médecin.

Elle revint près de son fils qui s'était endormis et déposa un baiser sur son museau.