Draco - Chapter 1

Story by Yvaslo1 on SoFurry

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#1 of Draco - part 1

This is the first chapter of my first story i wrote almost a year ago but had to change almost everything into it. I hope you'll like it and if you do i'll try to upload more soon. Dont worry there will be some sex scnes later^^.

I warn you this story is writen in french because... i'm French but i'll try my best to translate it in english soon.

Disclaimer : i dont own some of the characters of this story like Spyro or Cynder, they belong to Universal interactive or whatever studio, i dont remember.


Draco

Chapitre 1:

Éveil

Les étoiles comme des milliers de petites lumières piquetaient l'obscur ciel nocturne, la pleine lune éclairait de sa douce lumière le monde en contrebas.

En bas justement s'étendait une vaste prairie recouverte d'herbe verdoyante et de quelques arbres et buissons épares.

Au milieu serpentait un ruisseau coulant rapidement en gargouillant le long de son lit pierreux. Dans cette herbe verdoyante était allongé deux silhouettes lovées l'une contre l'autre dormant paisiblement. La pénombre de la nuit ne permettait pas de les distinguer clairement, mais on parvenait tout de même à distinguer des ailes et dans les reflets de la lune quelques écailles. Le calme n'était troublé que par le vent qui soufflait doucement courbant les longs brins d'herbe.

Soudain brisant le calme apaisant qui enveloppait ce beau paysage nocturne le sol trembla comme parcourut par un frisson. Les vibrations s'accentuèrent et soudain un grondement sourd, semblable à celui du tonnerre se fit entendre. Les deux silhouettes s'éveillaient en sursaut, hébétées. Elles regardèrent autour d'elles ne comprenant pas ce qui se passait. Soudain les vibrations s'accentuèrent encore un peu plus et le grondement se transforma en un terrifiant craquement.

Puis aussi soudainement que cela avait commencé tout cessa.

Les deux silhouettent semblèrent soulager et poussèrent un long soupir de soulagement.

C'est alors que sans autre avertissement une énorme fissure apparut dans le sol et aussi brusquement qu'elles avaient cessés les vibrations reprirent se transformant en violentes secousses. Let fissures progressaient s'étendaient, s'élargissaient formant comme de longues cicatrices sur le sol. Sans prévenir, une partie du sol s'affaissa dans l'une des fissures qui était devenu un gouffre aux lèvres béantes.

  • Cours! Hurla l'une des silhouettes avant de s'élancer.

Sa voix était clairement celle d'un jeune mâle.

L'autre lui emboita le pas quelques secondes plus tard.

Enfin dans la lumière diffuse de la lune on devinait leur quatre pattes, leurs queue, leur longs cou et leur museau coiffés de pointes ainsi que leurs écaillent luisant dans la lumière.

Ils couraient, sans s'arrêter, derrières eux les fissures s'étendaient comme si elles voulaient les rattraper.

De la lave se mit à bouillonner et à sortir par les trous béant dans le sol.

Les deux silhouettes couraient à en perdre haleine jetant de petits coups d'il terrifiés derrière eux.

Soudain un premier flash lumineux se produisit.

Ils crurent d'abord qu'il s'agissait d'un éclair.

  • C'est l'apocalypse! Hurla l'autre silhouette dont la voix faisait quant à elle penser à celle d'une femelle.

À peine eu-elle fini qu'un autre éclair lumineux atterrit juste à côté d'eux.

  • Ce n'est pas des éclairs, c'est de l'énergie pure, fait attention! dit le mâle qui était devant.

  • Plus facile à dire qu'à faire. Répondit l'autre.

Les éclaires d'énergie se multiplièrent, frappant n' importe où.

Un autre, plus puissant cette fois; toucha le sol près d'eux; la déflagration qu'il produisit en touchant le sol les envoya rouler sur le sol herbeux.

Ils se relevèrent rapidement et se remirent à courir.

Le monde autour d'eux n'étais plus que chaos et destruction: le sol s'effondrait, les forêts brulaient, les habitations des villages que l'on devinait à l'horizon s'écroulaient comme des châteaux de cartes, le ruisseau plongeait maintenant dans un gouffre bouillant de lave d'où s'élevaient d'épais nuage de vapeur et s'échappait une désagréable odeur de soufre.

Ils couraient, courais toujours, ils avaient l'impression de ne pas avancer.

Sans prévenir un éclair d'énergie s'abattit sur eux touchant la deuxième silhouette et projetant la première dans les aires avant de s'écraser sur le sol désormais brulant et poussiéreux.

Il se releva, se retourna:

  • Cyn... Cyn..., bégaya-t-il, Cynder non! cria-t-il.

Les larmes lui montaient aux yeux, brouillant sa vue, inondant ses joues, car là ou se tenait Cyder il ne restait qu'une vague marque sur le sol et quelques brins d'herbes carbonisés.

Un craquement le ramena à la réalité. Le sol se fendit devant lui, ouvrant juste devant ses pattes une nouvelle faille écumante de lave. Il fit volte-face et se remit à courir avec l'énergie du désespoir.

Il n'alla pas loin.

Le sol s'effondra devant lui.

Il stoppa à deux pas d'un gouffre qui semblait sans fond.

Il se retourna et se rendit compte qu'il était bloqué.

Il chercha tout autour de lui, tentant de trouver une échappatoire. Il aurait pu s'envoler ou encore escalader la paroi qui se dressait face à lui. Mais il n'eut le temps de faire ni l'un ni l'autre. Un grondement déchira le ciel. Il leva les yeux pour découvrir avec horreur un éclair irradiant d'énergie fondant droit sur lui. Paralysé par la peur, il ne put que s'exhorter mentalement à bouger, son corps, lui, semblait vissé au sol, ses muscles tendus incapables du moindre mouvement. L'éclair le traverser de part en part, comme une lame divine tombée des cieux, il sentit l'énergie déferler, la douleur irradier son corps dont il lui semblait qu'on arrachait un à un chaque atome qui composait son être.

Il hurla de souffrance pure et dans une lumière aveuglante disparut.

À l'endroit où il se trouvait il ne restait plus rien. L'écho de son cri se perdait dans la nuit alors que le magma jaillissait des larges canyons. Le sol de toute part s'affaissait, révélant une abîme d'enfer liquide.

Je pouvais entendre les cris de panique des villageois, se répercutant dans le lointain. Je savais qu'en ce jour c'était la fin, qu'hélas rien ne pouvait survivre à un tel cataclysme.

Dans un bruit d'apocalypse indescriptible tout sembla se désintégrer autour de moi. L'instant d'après je me trouvait au centre des ténèbres de l'espace, face à moi une planète entourée d'une magnifique ceinture de roche et de poussière spatiale que je savais autrefois verdoyante et pleine de vie réduite à l'état d'un cailloux dévasté vomissant de la lave par tous les ports de sa croute noirâtre fendue en toute part.

Je me retournais, les mains croisées dans le dos. Derrière moi je sentis l'onde de choc et l'immense chaleur. Sans avoir besoin de le voir je savais que la planète avait explosé, emportant avec elle des milliards d'individus, réduisant une espèce à néant, ne laissant que peut-être un mince espoir infime pour que quelqu'un est survécu.

Je levais les yeux et discernait dans le lointain une autre planète. Je souris légèrement. Autour de moi tout se brouilla. J'ouvris les yeux et réalisait que je me trouvais dans une grande salle grise, un casque recouvrait une partie de mon crane.

Je l'enlevais et regardait autour de moi. La salle était vide à l'exception de la grande machine au centre de laquelle j'étais installé sur un confortable siège de cuir noir. La salle était presque entièrement plongée dans l'obscurité, seulement éclairée par les quelques veilleuses rougeâtres fichées dans le sol. Du plafond pendaient des faisceaux de câbles, comme les longs tentacules d'une sombre pieuvre. De certain de ces câbles jaillissait parfois quelques étincelles bleuâtres.

Je m'approchais de l'une des larges bais vitrés donnant sur l'infinité du cosmos.

Je passais la main sur mon visage, m'attardant sur ma paupière gauche à-moitié fermée derrière laquelle je savais qu'il n'y avait qu'une simple couche de résine peinte dissimulant un abime de chaire tordue et brûlée entrecroisée de fils.

  • Cette station est comme moi, songeai-je, nous ne sommes plus que l'ombres de nous-même... les fantômes d'un passé révolu.

Devant moi sembla se matérialiser le visage de la créature que j'avais vu disparaître. Son regard me revint en mémoire avec une précision chirurgicale. Pendant ce bref instant ou nos regards s'étaient croisés j'avais lu dans le sien une peur panique mais une lueur d'espoir et une supplication, une imploration silencieuse.

La scène que je venais de vivre resterait à jamais gravé dans ma mémoire. De tous les voyages que j'avais pu faire celui-ci était de loin le plus marquant.

Je posais ma main sur le plexiglas, là où cette image m'était apparue et, souriant malicieusement murmurait.

  • Ne t'en fait pas, ce n'est pas la fin. Au contraire tout ne fait que commencer.

J'entendis alors le discret chuintement de l'unique porte de la pièce accompagné par des cliquetis sur le sol de métal.

Sans même tourner le regard je savais qui se tenait à cet instant précis derrière moi. Je soupirais, observant l'infini firmament d'un regard mélancolique.

  • Le temps est venu..., murmurai-je comme pour moi-même, n'est-ce pas mon ami.

Je n'eus pour seul réponse qu'un souffle rauque.

-Je sais pourquoi tu es venu ici aujourd'hui, dans cette ruine qu'est ma maison. Dis-je en effleurant une mince fissure dans le verre usé de la vitre. Tu veux savoir n'est-ce pas ? Demandai-je.

  • Tu connais déjà ma réponse. Répondit une voix grave murmurant dans l'ombre.

  • Soit, soupirai-je en me tournant enfin vers mon interlocuteur, je vais te raconter. Mais fais-moi le plaisir d'approcher. Mets-toi à ton aise car mon histoire sera longue mais je pense que tu as tout ton temps ?

Je le sentis hocher la tête alors qu'il s'approchait dans une série de cliquettements. Enfin je me tournais vers lui, un léger sourire sur mes lèvres et une lueur étrange de mon seul il que je daignais enfin poser sur lui.

  • Il était une fois... commençai-je à la manière d'un conteur des temps immémoriaux.

  • Ne te fous pas de moi. grommela celui dont le regard semblait me perforer de part en part.

  • D'accord, soupirai-je, on n'a pas le droit à un peu d'humour.

  • Non.

  • Bien dans ce cas. grommelai-je.

A cet instant tout sembla se troubler autour de nous et la station même sembla disparaitre dans le néant de l'espace et du temps.

.........

Les ténèbres de la nuit enveloppaient le monde de leur étreinte glacée.

Dans une petite maison d'un petit village perdu dans la campagne un couple veillait tard à la lumière du feu qui crépitait dans la cheminé.

  • J'ai hâte. dit la mère avec de l'excitation dans la voix.

  • Moi aussi. répondit-il en enveloppant sa femme entre ses ailes.

Ils regardaient un uf posé sur un petit coussin moelleux.

  • J'ai tellement hâte de le voir éclore. Dit-elle.

  • Moi aussi, mais patience ça ne saurait tarder. Répondit-il avec le même calme.

Soudain ils entendirent plusieurs coups frappés à leur porte.

  • Qui cela peut-il être à une heure pareille? Se demanda-t-il, méfiant?

  • Je ne sais pas, répondit-elle, Je vais aller voir.

Elle traversa les pièces plongées dans la pénombre.

Elle arriva à la porte et l'ouvrit.

Derrière il y avait... rien, absolument rien à part les ténèbres de la nuit et le vent froid qui soufflait, s'engouffrant dans la maison par la porte grande ouverte, la faisant frissonner.

Elle sortit sur le seuil, regarda autour d'elle, ne vit rien.

  • qui aurait l'idée de venir ici si tard et avec un temps pareil? se demanda-t-elle en grelottant dans le froid de cette nuit d'hiver.

Elle baissa la tête et regarda le sentier qui menait à sa maison.

C'est alors qu'elle remarqua, posé sur les dalles de pierre un petit objet.

Elle s'en approcha et remarqua qu'il s'agissait d'un petit paquet. Elle le saisit et retourna dans la douce chaleur de sa maison, s'empressant de refermer la porte.

  • Qui était-ce? demanda son mari.

  • Personne. répondit-elle.

  • Une blague sans doute. dit-il.

  • Je ne pense pas il y avait un paquet devant la porte. déclara-t-elle.

  • Un paquet ! S'exclama-il surpris. Quel genre de paquet?

  • J'en sais rien viens voir. lui rétorqua-t-elle.

Il entra dans la pièce et alluma la lumière.

  • Voyons ce que nous avons la... dit-il.

Elle posa le paquet sur la table et, dans un parfait silence ils l'observèrent avec curiosité.

  • on l'ouvre? demanda-t-elle.

  • euh... oui. répondit-il d'une voix mal assurée.

Ils ouvrirent le petit paquet.

À l'intérieur se trouvait un petit objet de forme ovale enroulé dans un morceau de tissue noire.

  • Qu'est-ce que c'est que ça? demanda-t-il méfiant.

  • Je ne sais pas. répondit-elle.

Elle retira le tissue maladroitement.

  • Qu'est-ce que... s'écria-t-il en faisant un bond en arrière.

  • Un oeuf! S'exclama-t-elle à son tour.

  • La poste livre des ufs maintenant. Commenta-il d'une voix ironique, un sourire amusé aux coins des lèvres.

Elle rit un peu mais son rire sonnait faux.

  • Je me demande quand même comment et pourquoi il est arrivé là? s'interrogea-t-elle.

  • Je ne sais pas. répondit-il.

Il regarda alors le tissue noire, le saisit et l'observa sous toutes les coutures.

  • Bizarre, marmonna-t-il, il y a des symboles sur le tissue mais je ne les connais pas.

En effet sur le tissue d'étrange lignes de symbole était brodés en fils bleus, gris et or.

  • C'est étrange en effet... confirma-t-elle.

Elle regarda à nouveau l'uf.

Il était bleu, d'un bleu profond.

En se rapprochant un peu plus elle se rendit compte qu'il était parcouru de petites stries noires.

  • Intéressant. Murmura-t-elle.

  • K... K... Ky... Kyo. marmonna-t-il, surpris par sa propre découverte.

  • quoi? Qu'est-ce que tu racontes? S'énerva-t-elle.

  • Je viens de déchiffrer une petite écriture sur le tissue. répondit-il calmement.

  • Et qu'est-ce qui est marqué, demanda-t-elle curieuse.

  • Kyo. répondit-il avec le même calme.

C'est alors qu'elle remarqua un petit morceau de papier tombé du tissue.

Elle le saisit et le lut.

Plus elle lisait plus son expression changeait.

  • Qu'est-ce qu'il y a? Questionna-t-il inquiet.

  • Regarde. répondit-elle en lui tendant le papier.

Il le saisit et lu à son tour.

  • Bon bah au moins sa a le mérite d'être clair. déclara-t-il en posant le papier.

  • Qu'est-ce qu'on fait? demanda-t-elle.

  • Je ne sais pas. répondit-il.

  • On pourrait le garder. suggéra-t-elle.

  • Je ne sais pas... répondit-il hésitant. Je veux dire on a déjà le nôtre dont on devra s'occuper.

  • Je sais mais... répondit-elle.

  • Je sais à quoi tu penses. l'interrompit-il.

Le souvenir de ce second uf qui était le leur mais qui s'était hélas révélé vide de toute vie était encore trop récent et ce rappel soudain de la mort de ce second enfant, ce jumeau qu'ils attendaient avec impatience était trop douloureux.

Soudain comme si il avait voulu les forcer à prendre une décision l'uf avait légèrement frémit sur la table ou il était posé provoquant un petit bruit.

  • Qu'est-ce que! S'exclama-t-il.

La même chose se reproduit.

  • Il est sur le point d'éclore! s'écria-t-elle.

  • Bon bah je crois que tu as la réponse à ta question. dit-il souriant.

Elle lui sourit en retour.

Elle saisit l'uf et le tissu noir.

Elle alla le poser à côté de l'autre uf, les regarda longuement, sourit et murmura:

  • bienvenu à la maison Kyo.

Puis elle éteignit la lumière et rejoignit son mari et ils allèrent se coucher.

.........

Les jours passèrent, ils attendaient impatiemment l'éclosion des ufs.

Cinq jours après, l'heureux évènement arriva.

Elle était en train de regarder par la fenêtre le paysage se couvrir de la blancheur des premières neiges.

Elle avait les yeux dans le vague.

Soudain un léger bruit lui fit tourner la tête.

Elle vit alors des petites fissures apparaître sur la coque de l'uf violet.

  • Chéri! L'appela-elle! Ça y est ils sont en train d'éclore.

Il arriva en courant, manquant de peu de s'écraser tête la première dans le mur.

Ils s'approchèrent des deux ufs.

L'uf violet était en train de se fissurer, l'uf bleu tremblotait.

  • Je peux plus attendre. dit-elle avec de l'excitation dans la voix.

  • Patience c'est presque bon. répondit-il.

Ils restèrent la, observant les ufs.

De petites fissures commençaient à apparaître sur la coquille de l'uf bleu.

L'autre uf quant à lui se fracturait.

Le haut de la coquille tomba et une petite tête de dragon sortit.

C'était un male, son corps était recouvert d'écailles violettes à l'exception de son ventre qui était couvert d'écailles or.

Elle le prit entre ses pattes, les yeux violets de son fils se posèrent sur elle.

Elle sourit.

Elle le regarda longuement.

  • Comment tu veux qu'on l'appelle? demanda-t-il.

  • J'ai une idée. dit-elle.

  • je t'écoute. répondit-il

  • J'ai envie de l'appeler Spyro. dit-elle des étoiles dans les yeux.

  • J'aime bien. répondit-il.

.........

  • NDA: STOP oui c'est le Spyro du jeu vidéo mais ce n'est pas le personnage principal de l'histoire.

.........

Elle cajola doucement son fils et le posa délicatement le petit dragon sur sa couche avant de se retourner vers l'autre uf.

Il n'avait pas encore éclos, de petits morceaux de la coquille tombaient sur le sol.

Soudain l'uf se brisa et un petit dragon en sortit.

Ils eurent tous deux un mouvement de recul.

Le petit dragon était couvert d'écailles noires comme les plus obscures ténèbres.

Il ne bougeait pas, restait allongé, immobile.

Ils s'approchèrent.

  • Il ne bouge pas, dit-elle paniqué, tu crois qu'il est mort?

  • J'en sais rien. répondit-il hésitant.

Il approcha une patte prudente du petit dragon comme si il répugnait à le toucher.

  • Il ne respire pas. déclara-t-il désolé mais soulagé dans le même temps.

Soudain il sentit un léger filet d'air sur sa patte.

  • Attend! S'écria-t-il.

Le petit dragon remua un peu et soudain ouvrit les yeux.

Il avait de magnifiques yeux bleus.

Il les regarda avec ces grandes iris bleus brillante de curiosité enfantine.

Elle s'approcha du petit dragon et le prit entre ses pattes.

Il semblait heureux.

C'est alors qu'elle remarqua que son ventre et ses ailes étaient du même bleu que ses yeux.

  • Qu'il est mignon, dit-elle.

  • Mouai. marmonna-t-il peu convaincu.

  • Oh tu es énervant parfois. déclara-elle agacé.

  • Ce que je veux dire c'est que tu sais tout aussi bien moi ce qu'il est. Dit-il du dégout dans la voix.

  • Et alors, rétorqua-t-elle, c'est notre enfant maintenant.

-Je sais que tu veux le garder, balbutia-il, mais... c'est un dragon noir, il ne nous apportera rien de bon.

-Tu crois à ces vieilles légendes. Cracha-elle. Tout dépends de comment on s'en occupe, comme n'importe quel enfant.

-Peut-être... admit-il. Mais... tu sais aussi bien que moi que ce ne sera pas facile. Ils ont une mauvaise réputation et... à ce que j'en sais elle est justifiée.

Elle lui lança un regard froid.

-J'essaie juste de te mettre en garde. dit-il, tentant de rester calme. Ces... ces choses, je ne sais même pas si on peut les appeler des dragons... elles sont dangereuses, de vrais bombes à retardement.

-Nous verrons cela. répondit-elle d'une voix ferme. Mais il est hors de question que je l'abandonne. Ajouta-elle en serrant le dragonne contre elle.

Il grommela quelque chose d'incompréhensible et sortit.

Elle resta la avec le petit dragon lové au creux de ses pattes.

Elle le posa sur une autre couche tout près de celle de Spyro.

  • Tu seras bien ici Kyo. Dit-elle doucement avant d'embrasser ses deux fils.